Le Cirque des Brumes

Le Cirque des Brumes est un Blog concernant la création pas à pas du jeu de rôle du même nom. Ce jeu de rôle, plein d'onirisme et de poésie, se situera dans un cirque parcourant la France à la Belle- Epoque, avec dans ses roulottes les célèbres clowns, trapézistes, jongleurs mais aussi les Freaks, les "monstres de foire".

Nom :
Lieu : LORIENT, Morbihan (56), France

Le Géant Petit je suis quand pour les enfants et l'onirisme j'écris, Greg Romano pour de l'Epouvante et du fantastique et Finn pour mes amis. Sinon, simplement Anthony dans la vie de tous les jours, auteur amateur de jeu de rôle, nouvelles et romans fantastiques, pour les petits et grands.

22 février 2005

Les Caractéristiques et la Résolution des Actions

Je vais donc vous transmettre l'évolution des règles pour le Cirque des Brumes. Je tiens bien- sûre à rappeler que ce système n'a rien de définitif: c'est une piste que j'explore et de nombreux remaniements risque de survenir dans la version finale.

Tout d'abord, le chapitre sur les Caractéristiques (incomplet):

Les personnages du Cirque des Brumes sont définis par cinq Caractéristiques principales et trois caractéristiques secondaires qui servent à résoudre les différentes actions qui peuvent survenir lors des différentes parties. Les caractéristiques Principales sont :
- La Puissance ;
- L’Agilité ;
- La Précision ;
- Le Raisonnement ;
- La Ruse.

Les Caractéristiques Secondaires sont :
- Le Rêve ;
- Le Cauchemar ;
- La Rationnalité.

Les Caractéristiques Principales :


La Puissance : Cette Caractéristique englobe tout se qui a attrait à la force physique du personnage, comme soulever des altères, déplacer des objets lourds, frapper un adversaire et lui infliger un maximum de dommages. Plus le personnage est Puissant, plus sa musculature et sa force seront développées.

L’Agilité : Cette Caractéristique englobe tout se qui a attrait à la souplesse et aux mouvements du personnage, comme faire des acrobaties, se cacher, sauter de toit en toit ou esquiver le coup d’un adversaire. Plus le personnage est Agile, plus sa vivacité et sa souplesse seront développées.

La Précision : Cette Caractéristique englobe tout ce qui a attrait à la dextérité et à la vue du personnage, comme viser juste, repérer un papier sur le sol, crocheter une serrure ou effectuer un travail minutieux comme l’horlogerie. Plus le personnage est Précis, plus sa vue et son adresse seront développées.

Le Raisonnement : Cette Caractéristique englobe tout ce qui a attrait à l’intélligence et à la connaissance, comne effectuer un calcul mental, comprendre le fonctionnement d’une machine, déchiffrer un texte dans une langue ancienne, établir un plan ou concevoir un stratagème. Plus le Raisonnement du personnage est élevé, plus son intelligence et son éducation seront développées.

La Ruse : Cette Caractéristique englobe tout ce qui a attrait à l’astuce et au relations sociales du personnage, comme imaginer ou repérer un piège, séduire une personne, remarquer un comportement douteux, s’adresser à une foule, connaître les bonnes mannières ou dire la bonne phrase au bon moment. Plus le personnage est Rusé, plus son astuce et sa sociabilité seront développées.

Les Caractéristiques Secondaires :


Le Rêve : Cette Caractéristiquere présente à quel point le personnage est « ancré » dans l’univers dans lequel il évolue.

Le Cauchemar :

La Rationnalité :


Voici maintenant le chapitre (incomplet) sur la Résolution des Actions:


Résolution des actions simples :

Dans certains cas, où le dénouement d’une action peut avoir des répercutions significatives sur la suite des événements- comme par exemple un combat-, on et obligé de faire appel au hasard pour savoir si cette action échoue ou pas. Ce type d’ actions, dans « Le Cirque des Brumes », n’est pas seulement déterminée par le bon sens mais aussi par un Test. Pour effectuer un Test, on utilise un Tarot divinatoire- communément appelé Tarot de Marseille- auquel on a préalablement retiré les Arcanes Majeures. Après avoir bien mélangé le jeu, la personne tire une carte et en additionne le score à son score de la Caractéristique la plus appropriée à l’action. Ensuite, on compare le score obtenu au score de difficulté déterminé par le Maître de Jeu à l’aide du tableau suivant :

(Établir le tableau de difficulté)

Exemple : « Pipo le clown », souhaitant faire une farce au grand benêt de « Tête d’épingle », a répandu de l’eau savonneuse devant la porte de sa roulotte afin que ce dernier glisse et chute. Afin de repérer le mauvais tour qu’on lui prépare, le joueur incarnant « Tête d’épingle » tire une lame du jeu de Tarot : un huit de Coupes. Le joueur additionne ce score au score de la Caractéristique appropriée à cette action, en l’occurrence La Ruse, pour un score total de 10 (lame : 8 de Coupes + Ruse : 2). La difficulté fixée par le Maître de Jeu étant de pile de 10, « Tête d’épingle » arrive au bon moment à repérer la supercherie.

Résolution des actions avec oppositions :

Le personnage peut parfois être confronté à d’autres personnes qui peuvent soit être gérées par le Maître de Jeu, soit par un autre joueur, comme par exemple un combat ou une tentative d’intimidation. L’action est résolue comme une action simple, sauf que la difficulté est le score final de l’adversaire et celui qui obtient le plus haut score remporte l’opposition. En cas d’égalité, c’est celui qui a le plus haut score dans la Caractéristique appropriée à l’action qui remporte l’opposition. Si une égalité persiste tout de même, on considère que personne n’a remporté l’action.

Exemple : « Gargantua », énervé de faire les frais des farces de « Pipo le clown décide de lui faire de solides remontrances la prochaine fois qu’il le croise. Lorsque ce moment arrive, « Gargantua » utilise son regard le plus noir qu’il jette agrémenter de « belles paroles » au visage du clown. Ce dernier tente de résister et de lui retourner ce sentiment afin de faire peur à l’obèse. Les deux joueurs effectuent un Test de Ruse pour chacun de leur personnage. « Gargantua » tire un Roi d’Epées qu’il additionne à son score de Ruse de 5, pour un total de 20. « Pipo » tire lui un 10 de Deniers qu’il additionne à son score de Ruse de 10, pour un total lui aussi de 20. Ayant tous les deux fait le même résultat, on compare donc les scores de chacun afin de les départager. « Pipo » ayant le plus haut score (10 en Ruse alors que « Gargantua » n’a que 5), c’est donc lui qui remporte l’opposition. Il arrive à rester de marbre devant le Gros Homme et même à lui faire peur en lui retournant son sentiment de dédain. Au cas où les deux personnages auraient eu le même score en Ruse ; alors les tentatives d’intimidation de chacun auraient échouées, laissant les deux hommes s’observer sans effets.

Des petites nouvelles!

Et bien tout d'abord, le projet du Cirque avance bien! L'écriture des règles avance à grand pas et elle devrait être finie sous peu. Afin de me faciliter dans l'écriture et l'organisation de l'ouvrage, je viens de me créer un site SPIP. Il est tout à fait extraordinaire de voir à quel poitn ce truc peut vous changer la vie! Plus besoin d'écrire de façon ordonnée: il suffit juste de mettre dans la rubrique correspondante ce qui vous passe par la tête!

En bref, vu les avancées actuelles et sans vouloir "vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué", je pesne que le projet sera achevé pour la CJDRA.

16 février 2005

"La Femme à Barbe"

Ca y est! Le dernier Freak du Cirque est enfin terminé. Bien entendu, ils seront tous retravaillé dans la version finale et j'en rajouterais sûrement d'autres dans les scénarios à venir, mais pour l'instant, tout y est. Douze Freaks en tout pour le "lancement" du Cirque, et tous décrits: je pense que c'est un bon début.
je vais désormais me concentrer à 100% sur le système de jeu, élément indispensable et que l' on m'a souvent demandé. Je pense qu'il sera fini d'ici le courant de la semaine prochaine. Mais je vous ai fait assez patienter, et je vous laisse découvrir le dernier Freak:

"Mesdames, Médemoiselles, Messieurs... Eh! Attendez! Quoi? Vous avez déjà vu des tonnes de Femmes à Barbes, c'est trop classique? Mais vous n'avez jamais vu celle du Chapiteau des Monstres au sein du Cirque des Brumes! Venez découvrir sa pilosité excessive dissimulant un physique plus qu'agréable, venez découvrir..."


« La Femme à Barbe »

Cette petite femme rondelette, aux longs cheveux bruns et aux grands yeux bleus, l'air réfléchi, et vêtue de façon aguichante, pourrait être qualifiée de fort attrayante si elle n'était pas pourvue d'une pilosité au delà de la normale.
« La Femme à Barbe », de son vrai nom Maialina Petrovka, est originaire de Bulgarie. Née dans une famille de paysans pauvres, elle apprit très vite les privations et le dur labeur des champs pour gagner sa pitance. Sa pilosité commença à se développer à l'age de dix ans et nombreuses furent les personnes à la railler aussi bien au sein de sa famille qu'en dehors. Dut fait de sa pilosité sur- développée, son adolescence ne lui laissa pas de bon souvenir: tous les garçons du village semblait la fuir, et elle devient très vite à la fois l'attraction et le souffre- douleur de ce petit coin de Bulgarie. Mais Maialina n'était pas décidée à finir sa vie dans ce petit village de cul- terreux et à seize ans, elle saisit son baluchon et prit la direction de la ville, Sofia. Mais dans la capitale, son sort ne fut pas meilleur: personne ne voulait donner du travail à une provinciale qui ne savait travailler que les champs et encore moins à une femme pourvue d'une « étrangeté ». Maialina commença alors à mendier dans les rues, vivant des oboles et des minces rapines qu'elle effectuait sur les étalages de marchés. C'est alors qu'elle fit la connaissance de la Bohémienne qui la présenta à Mr. Loyal. Ce dernier lui proposa de l'intégrer au Cirque et, n'ayant nul autre choix que de vivre une existence misérable, elle accepta.
Maialina s'était très bien intégrée au Cirque au début, ébahie par tant d'étrangetés et enfin heureuse d'être traitée comme un individu normal. Elle eut même une relation amoureuse avec Hermann Dietrich, le dompteur de fauves, mais ce dernier la délaissa pour les doux bras de Svetlana Ivanov, la contorsionniste. Depuis, « La femme à Barbe » semble vivre en retrait, parlant rarement aux autres résidents du Cirque, sauf avec la Bohémienne, mais elle ressort généralement des entrevues avec cette dernière encore plus en colère qu'elle ne l'était auparavant.
« La Femme à Barbe » est exposée à l'entrée du Chapiteau des Monstres, avec une grande pancarte mentionnant son nom de scène. Les spectateurs, trouvant ce genre de difformité commune, passe généralement devant elle sans s'arrêter, et pour contrer ce phénomène, elle a donc décidée de s'habiller de façon provocante et de jouer sur ses charmes.

Secret: « La Femme à Barbe » se pose trop de questions sur le Cirque et c'est la cause de son renfermement et de ses énervements envers la Bohémienne. Elle devient de plus en plus persuadée que tout ce qui l'entoure ne peut être réel et elle sombre petit à petit dans la Rationalité. Ce détachant au petit à petit du Rêve Primordial, son existence en son sein diminue au fur et à mesure. Ce n'est pas qu'elle ne veut plus voir les autres membres du Cirque, c'est qu'ils ne font plus attention à elle, comme si elle commençait peu à peu à ne plus exister pour eux. Cette Rationalité est aussi la cause de sa rupture avec Dietrich. Ce dernier devint avec elle de plus en plus absent, jusqu'à oublier totalement ses sentiments et enfin finir dans les bras de la sculpturale contorsionniste. « La Femme à Barbe » est jalouse de cette dernière, mais la jalousie reste au stade de railleries. Quand à la Bohémienne, elle tente de ramener Maialina sur le droit chemin, mais en vain.

15 février 2005

"L'Homme- Araignée"

Après pas mal de jour sans avoir posté, j'ai décidé de me remettre sérieusement au travail. Il faut bien celà si je veux avoir une bonne "maquette" à présenter lors de la CJDRA de 2005.
Et oui, vous avez bien lu! Le Cirque des Brumes sera présent à la CJDRA se tenant dans les locaux de L'Epitha près de Paris.
Sinon, le septième concours de scénarios de la Cour d'Obéron est fini et la phase de votes vient de commencer. A la première journée, "Clowneries Fatales" qui n'est autre que le scénario d'introduction du Cirque des Brumes s'en tire pas trop mal en carracolant premier ex- equo avec trois voix. Quoiqu'il en soit, qu'il gagne ou pas le concours, j'aurais atteint mon objectif: que des personnes s'intéressent à mon projet et qu'il leur plaise!

Mais voici le Freak du jour:

"Mesdames et Messieurs, laissez- moi vous présenter le roi des airs et de l'escalade, capable de se déplacer dans les endroits les plus fous, nul autre que..."


« L'Homme- Araignée »

Ce corps à la couleur sombre est effrayant. Outre ses peintures sur le visage de couleur rouge et son regard sombre, cet indien est dépourvu de jambe mais possède huit bras, quatre de chaque côté. Il se déplace telle une araignée en s'aidant de ses bras, ce qui lui a valu son nom de scène.
« L'Homme- Araignée », de son vrai nom Vijay, est né en Inde dans la province du Punjab. Considéré comme un prodige à sa naissance par rapport à sa morphologie atypique et une ressemblance à la déesse Kali dut à son nombre de bras, une secte de thugs s'en empara et l'éleva dans la haine des Britanniques et dans le crime. Vijay, doté d'une agilité incroyable dut à ses bras, allait assassiner de nuit et discrètement de hauts dignitaires coloniaux durant leur sommeil sous la bénédiction de sa secte et de sa déesse. Mais la révolte indienne de 1857 fut durement réprimée par les Britanniques et les thugs massacrés. Vijay fut capturé et un lord anglais décida de se l'approprier. « L'Homme- Araignée » fut donc transporté en Angleterre où le noble Britannique s'amusait à exposer sa « prise » lors de soirée mondaine, et il fut même montré à la Reine Victoria. Bien entendu, dut à sa haine et à sa dangerosité, Vijay vivait et été exposé en cage, comme un vulgaire animal. Mais le lord, une fois qu'il montra sa « monstruosité » à tout le gotha britannique, s'en lassa, et il vendit « L'Homme- Araignée » au Cirque des Brumes pour une petite fortune.
Les autres membres du Cirque eurent un peu peur de Vijay au début mais, celui- ci semblant calmé et appréciant d'être enfin traité avec humanité, devint de plus en plus sociable et nombreux sont ceux désormais qui apprécie sa compagnie. Il n'y a que deux Freaks qu'il semble ne pas trop apprécier: « Mr. GULLIVER » et « La lilliputienne », tous les deux britanniques... Il faut croire que les anciennes rancunes sont chez lui tenaces!
« L'Homme- Araignée » est une attraction phare du Cirque des Monstres. Dans un dédale de cordages, il se balance à grande vitesse et dans des postures impossibles au commun des mortels sous les applaudissements et les commentaires de Mr. Loyal.

Secret: Bien qu'il fut éduqué pour tuer, « L'Homme- Araignée » est bel et bien décidé à ne plus reproduire ce genre de choses. Tout en gardant une haine tenace envers tous les britanniques, il ne leur veut pas de mal pour autant. Il n'en est jamais arrivé aux mains avec « La Lilliputienne » ou « Mr. GULLIVER » et n'en a pas l'intention de toute façon: lorsqu'il les voit, il préfère tout bonnement changer d'endroit. Le cirque est pour lui sa véritable maison, l'endroit où il est enfin traité comme un homme et non comme une bête, et pour cette raison, il est prêt à tout pour que le cirque survive.

10 février 2005

"gargantua"

"Mesdames, mes demoiselles, messieurs, laissez- moi vous présenter l'homme qui à la fois possède la plus grande masse et le plus grand appétit du monde, nul autre que l'imposant..."


« Gargantua »





Cette énorme barrique sur laquelle on a flanquait une tête et des membres boudinés est impressionnante par son poids: plus de 250kg pour 1.60 cm! « Gargantua », avec son visage bouffi à l'extrême et sa tonsure sur le haut du crâne qui le fait ressembler à un moine, n'arrive même plus à se déplacer seul tellement sa masse est imposante: c'est comme si ses jambes étaient entièrement recouvertes par son ventre. Pour qu’il puisse vaquer à ses occupations, il est levé à l'aide de poulies par un éléphant du cirque et placé dans une charrette à essieux renforcés, le tout tiré par un percheron. Sinon, « Gargantua » reste dans sa position assise habituelle devant sa roulotte, sur une chaise en acier que « L'enfant- Rat » lui a confectionné.
Marcel Dupré, que l'on appel désormais « Gargantua », est le septième fils d'une famille de paysans d'Auvergne. Il était déjà un gros bébé pesant plus de 5 kg à la naissance, ce qui obligea la rebouteuse du village à l’extraire du ventre de sa mère à l'aide de forceps. Vers l'âge de quatre ans, pesant déjà ses trente bons kilos, il suivit sa famille qui parti en exode à la capitale trouver un travail plus rémunérateur que la terre. Mais l'avenir dans cette mégapole ne fut guère meilleur. Plongé dans l'univers industrieux de l'usine le jour et vivant dans un bidon- ville la nuit, les parents de Marcel réalisèrent vite qu'il auraient énormément de mal à nourrir toute la famille, et surtout un fils qui commençait à être tellement gras qu'il ne pouvait plus se déplacer de lui- même. C'est alors que ses parents décidèrent de le vendre au Cirque des Brumes. A la séparation, Marcel, alors âgé de 10 ans mais pesant déjà 150 kg, ne versa pas une larme et il sembla même plutôt heureux: ses parents l'ont toujours considéré comme une plaie et un gouffre alimentaire, et ses frères et soeurs passaient leur temps à le railler.
A part les freaks qui ont une grande estime pour lui et surtout son sens de l'humour, Marcel n'est pas très apprécié par les autres membres du Cirque qui voient en lui celui qui voient en lui le dévoreur des provisions et un véritable calvaire à déplacer. Pire, les clowns en ont fait leur cible privilégiée et il n'est pas rare de voir la corde servant à le hisser tranchée, les tartes à la crème écrasée sur sa tête, et bien pire encore. Les choses n’ont pas trop évoluées pour lui depuis sa naissance…
« Gargantua » est l'attraction phare qui porte son nom au sein du Cirque des Monstres. Il y est exposé et présenté comme l'homme le plus gros du monde par « Mr Gulliver » avant de se lancer dans un concours de gloutonnerie contre les rares spectateurs qui pensent pouvoir battre l'appétit de cet ogre obèse. A ce jour, personne n'a réussi à le battre.

Secret: « Gargantua », tombé sous la coupe du cauchemar, apprécie de moins le Cirque où tout le monde semble cordialement le détester à cause de son poids et de son appétit. Replié sur lui même, il ne cesse de geindre et il commence même à agresser verbalement la moindre personne qui lui adresse la parole. Au niveau des clowns, qui ne cessent de lui causer des misères, il imagine à longueur de journée le moment où il pourra en tuer un. Oui, « Gargantua » a des envies de meurtres, et vu qu'il ne peut pas les assouvir lui même, il essai de s'arranger pour trouver quelqu'un qui fera le sale travail pour lui.

9 février 2005

"La lilliputienne"

Avec cette Freak, Le Cirque des Brumes va un peu "sortir" de ses sentiers battus. Au lieu que ce ne soit ma femme et moi qui écrivions le Freak ou juste ma personne, celle dont vous allez lire la description a été pensée avec nul autre que Mr Corbeau. Mais trève de bavardage, je vous laisse découvrir la Lilliputienne.


« La Lilliputienne »




"Caramel, Bonbon, Chocolat, Beignet! Achetez le programme du Cirque des Brumes!..."

D'un mètre de haut, au visage bouffi serti d'une longue cicatrice et encadré de long cheveux bruns attachés en chignon, cette petite femme potelée pleine de vitalité est toujours habillée à la dernière mode et de façon très aguichante. Mais malgré le luxe de ses vêtements et son maquillage outrancier, ses manières son loin d'être celles d'une Lady... Sa démarche, fort peu arrangée à la base par ses petites jambes arquées, est lourde et sa voix, malgré son fort accent britannique, ressemble plus à celle d'une marchande de poisson sur un marché.
« La lilliputienne », de son vrai nom Élisabeth McGovern, est originaire d'une famille bourgeoise d'Ecosse. Alors que les années de sa jeunesse passèrent, ses parents s'aperçurent vite que qu'elle ne serait pas une fille comme les autres: à l'age de douze ans, elle était aussi grande qu'une fille de six ans. Mais ils ne perdirent pas espoir, et après avoir suivie une scolarité normale- quoique mouvementée par les railleries de ses camarades-, elle fut envoyée à Londres pour servir y servir d'assistante à un grand médecin ami de la famille. Mais cette jeune fille espiègle et coquine tomba vite dans les pièges des coquettes de cette grande métropole brumeuse et elle entama vite une double vie. Le jour, elle servait d'assistante- mais aussi de bonniche et maîtresse- au médecin, et le soir, elle putassait dans un bordel près de Whitechapel. Mais une nuit, tout bascula. Alors qu'elle souhaitait rentrer discrètement en pleine nuit chez son employeur afin de ne pas éveiller ses soupçons sur sa double vie, Élisabeth se sentie épiée. Sachant que le quartier où elle exerçait son activité n'était pas trop bien fréquenté, elle accéléra le pas mais, au détour d'une ruelle, elle fut plaquée contre le mur par un individu de haute taille, chapeau haut de forme et vaste cape dissimulant son apparence. Avant qu'elle ne se ressaisisse et crie, l'individu plaqua une de ses mains gantées sur sa bouche et lui montra un scalpel de l'autre. Élisabeth, commençant à se débattre, saisit alors l'écharpe qui dissimuler le visage de son agresseur et l'arracha. Quelle ne fut pas sa surprise de s'apercevoir que son agresseur n'était nul autre que son employeur et amant: le médecin. Ce dernier, surpris par le geste d'Élisabeth, lâcha prise et la jeune femme en profita pour s'échapper. La naine saisit ses jambes à son cou et couru aussi vite qu'elle le put alors que le médecin tentait de se re- dissimuler le visage et qu'il ne cessait de crier « sale putain! ». Devinant très vite qu'elle ne pourrait pas le devancer à la course, Élisabeth décida d'utiliser la ruse: au détour d'une allée, elle retira le couvercle d'une poubelle et glissa entièrement dedans. Elle était tellement effrayée qu'elle passa le restant de la nuit ainsi. Au matin, alors qu'elle sortit de la poubelle, elle savait que sa vie ne serait plus jamais comme avant et qu'il lui serait très difficile d'échapper au médecin. Ayant appris par un client qu'un cirque résidait en ville, elle décida de s'y rendre pour se faire embaucher: tout cirque a besoin d'une naine. Le Maître de Scène l'accepta sans problème au sein du Cirque où elle se sentit désormais en sécurité même si, son cher médecin, continua de sévir dans Whitechapel durant trois mois en cette année 1888.
Les avis envers « la Lilliputienne » sont partagés par les habitants du Cirque. Certains- et essentiellement la gent féminine- ne voient en elle que la catin qu'elle fut et qu'elle est encore plus ou moins, et ne cessent de faire pression auprès de « Mr. GULLIVER » pour la chasser. D'autres- surtout les hommes et ses nombreux amants- sont plus conciliants à son égard, même s'il l'a perçoivent quand même comme un « parasite ». Bien qu'ayant intégrée le Cirque depuis déjà quelques années, elle n'avait pas encore réussi à pleinement s'y intégrer et c'est surtout cela qu'on lui reprochait: elle ne faisait que flânait, l'ombrelle à la main, dans les allées du Cirque alors que les autres se tuer à la tâche et le tout sous les yeux bienveillants de « Mr. GULLIVER », de La Bohémienne et du Maître de Scène, Mr Loyal. Mais les choses ont changé il y a peu et, sous les conseils de Mr Loyal, elle passe désormais dans les gradins du spectacle principal pour y vendre sucreries et autres gourmandises.

Secret: Nombreux sont les amants de la « belle » au sein du Cirque et il serait trop long de tous les citer. Néanmoins, ses amants notables sont le Magicien, « L'Homme- Serpent » et Pipo le Clown. Elle sait donc que ces trois individus sont en train de préparer quelque chose au sein du Cirque et elle a de sérieuses craintes. Quoiqu'il en soit, elle n'est pas leur complice et elle a tout rapporté à « Mr GULLIVER ». Bien que le Cirque ne l'apprécie guère, ce sentiment pour elle n'est pas réciproque: elle a appris à aimer ce cirque et elle ne désire vivre dans nul autre endroit. De toute façon, elle sait qu'elle n'a pas le choix si elle veut échapper aux griffes du Médecin...

7 février 2005

Illustrations et Freak du jour

Et bien je vais vous livrer les crayonnages préparatoires de Playmo alias Mr. Corbeau pour illustrer le Cirque des Brumes. J'ai de plus en plus de plaisir à travailler avec lui, comme s'il y avait de la transmission de pensée. Il est doué, sympa, bref, j'ai l'impression d'avoir trouvé la perle rare! Pour le freaks quyi va suivre, je l'ai laissé faire le croquis comme il le sentait et le texte a été fait en fonction. Mais place à ses oeuvres!




Mais voici désormais le nouveau Freak:


« L'Enfant- Rat »



De taille moyenne et de bonne constitution, cet enfant se distingue tout de même des autres par ses pieds et mains griffues et une longue et fine queue accrochée au bas de son dos. Son visage fin et pourvu d'un long nez et d'une bouche souriante où l'on ne distingue que ses deux énormes incisives et une très longue moustache.
Le passé de « L'Enfant- Rat » est assez obscur. Il dit s'appeler en réalité Louis et il aurait vécu une grande partie de sa vie planqué dans les sous- sols d'une usine d'armement suite au décès de sa mère. Là, il aurait fait connaissance des rats qui vivaient aussi en cet endroit et ces derniers l'aurait pris en pitié: ils lui auraient montré comment survivre dans les sous- sols. Aidant sa nouvelle famille rat la nuit, Louis regardait les hommes travailler le jour dans cette usine avant de s'endormir. Il se découvrit ainsi une passion pour la mécanique, et il commença alors à dérober les outils pour s'entrainer. Mais tout bonheur a une fin comme dit le proverbe et Louis fut capturé avec l'ensemble de sa famille lors d'une campagne de dératisation dans l'usine quelques mois seulement après son arrivée. Les dératiseurs, n'en croyant pas leur yeux- malgrè les nombreuses griffures et morsures qui les ramenées à la réalité- s'aperçurent très vite qu'ilspourraient en tirer un bon prix et il contactèrent alors le Cirque des Brumes.
« L'Enfant- Rat » est très apprécié par les autres membres du Cirque qui voient en lui un garçon serviable et souriant. Mais bien entendu, les clowns sont toujours là pour rappeler avec de nombreuses farces et boutades ses difformités à Louis, qui devient désormais renfermé et nerveux lorsqu'il les voit.
« L'Enfant- Rat » ne participe à aucun spectacle du Cirque, mais il n'en est pas moins inactif. Etant passionné des outils et de la mécanique, il s'occupe du graissage des roues des différentes roulottes et de la maintenance général du matériel du Cirque.

Secret: S'entendant bien avec tout le monde et tout le monde lui faisant confiance, Louis se retrouve souvent en plein milieu des conversations.C'est ainsi qu'il a compris que les clowns et « L'Homme- Serpent » sont derrière certaines choses étranges se passant dans le Cirque, mais il attend d'avoir plus de preuves avant d'en parler à « Mr. GULLIVER » ou au Maître de Scène.

6 février 2005

Une bonne nouvelle!

Et oui, aujourd'hui, je vais commencer par une bonne nouvelle, même une très bonne nouvelle! J'ai trouvé un illustrateur pour le Cirque des Brumes. J'avais posté un peu sans y croire à la "Demande d'illustrateurs" du forum de la CJDRA et quelque jour après, une réponse! Et une bonne en plus, car Playmo- ce cher illustreur- à une vision du cirque assez semblable à la mienne et le coup de crayon que j'apprécie! Bref, on semble en bonne harmonie actuellement!

Je vous laisse découvrir quelques croquis qu'il a réalisé de "L'Homme- serpent":



Et, bien entendu, la voici la description d'un nouveau Freak du Cirque des Brumes qui, pour une fois, ne sera pas annoncé en fanfare- et vous comprendrez pourquoi en voyant la description:



« La Femme à deux têtes »

Cette femme de taille moyenne, quelque peu corpulente et dotée d'une forte poitrine aurait tout pour plaire à la gente masculine si elle n'avait pas un sérieux problème... Ses deux Têtes. L'une est ronde aux cheveux roux et au visage parsemé de tâches de rousseur répondant au nom de Marie, l'autre est fine, aux longs cheveux bruns et aux grands yeux verts et répondant au nom de Anne.
Marie- Anne sont issues d'une famille de forain et ont toujours vécues dans le milieu. Le jour de leur naissance, leur mère cria au diable en les voyant et leur père voyait déjà les bénéfices qu'il pourrait tirer de leur difformité. Par contre, les douzes années qu'elles passèrent au sein du cirque familial ne furent pas de tout repos: délaissée par leur mère, leur père, ivrogne, passait son temps à les battre lorsqu'il trouvait qu'elles ne rapportaient pas assez d'argent- argent qu'il engloutissait dans l'alcool. Anne ne cessait de se plaindre de leur sort, pensant même plusieurs fois à mettre fin à ses jours, mais à chaque fois Marie lui remontait le moral avec ses paroles douces et lui disait que le calvaire ne serait plus long et qu'il finira bien un jour. Et ce calvaire se fini le jour où leur père fut retrouvé tué d'un coup de couteau dans uen ruelle obscure, l'assassin un obscur gitan à qui il devait de fortes sommes d'argent. La mère des « deux filles » et le cirque où elles résidaient décidèrent alors de s'en séparer, les trouvant peu rentables à leur goût. C'est alors qu'arriva le Maître de Scène qui les rachetta pour une somme modique et fit ainsi sortir les « deux soeurs » de l'enfer où elles sont nées et vécues douze ans de leur vie.
Les « deux soeurs » sont plus que ravies d'avoir rejoint le Cirque des Brumes depuis six ans déjà. On les connait comme des filles souriantes envers les autres et tout le monde semble les adorer, surtout « Gargantua » qui les regarde d'un oeil coquin à peine dissimulé ainsi que « L'Homme- Serpent », mais lui pour des raisons qui semblent obscurs. Par contre les deux têtes semblent de moins en moins s'entendre entre elles: il n'est pas rare de voir une main saisir une tête et l'autre main l'autre, et les mots sont parfois dures. Heuresement, « Mr. GULLIVER » arrive toujours au bon moment et arrive à empêcher le pire.
Anne et marie n'on pas leur propre spectacle, mais elles tiennent la caisse à l'entrée du chapiteau des Monstres, rôle qui a l'air de pleinement les satisfaire.

Secret: Marie et Anne ne s'entende plus pour une raison toute simple: Anne est désormais totalement absorbée par le Cauchemard.Ce qu'elle a vécu aurpès de son père durant sa jeunesse a fortement ébranlé son esprit et « L'Homme- Serpent » s'est occupé de la faire définitivement plonger dans l'horreur à l'aide de son regard hypnotique pour des motifs obscures ou par simple jeu. Depuis, Anne ne cesse de vouloir faire du mal à son prochain ou même de tuer ceux qui osent ce moquer d'elle. Marie passe son temps à calmer sa soeur aussi bien qu'elle le peut et fuir la vue- car elle ne peut souvent pas la présence- de « L'Homme- Serpent ». Elle a plusieurs fois essayé de dire à « Mr. GULLIVER » qui a plongé sa soeur dans la démence, mais la peur de cet être au regard hypnotique est plus forte.

4 février 2005

"Le Tronc"

Le fait de plancher sur le système de jeu ne m'empêche pas de continuer à travailler sur les résidents du Cirque! Et voici un nouveau Freak rien que pour votre plaisir:

"Mesdames et Monsieur, laissez- moi vous présentez le Mathémagicien, le roi des calculs improbables et les plus fou, petit par la taille, grand par l'intélligence, dénué de membres mais non de cervelle, j'ai nommé..."

"Le Tronc"

Cet être au visage rond, aux yeux marrons brillant et aux doux cheveux blonds coupés courts, à la voix suave et précieuse, ne mesure pas plus de 90 centimètres. Pas qu’il soit atteint de nanisme ou cul- de- jatte, il est tout bonnement dépourvu de membres : ni jambes ni bras.
« Le Tronc », Etienne de Montgeron de son vrai nom, est issu d’une vieille famille noble de Picardie. Voyant les difformités de leur enfant à sa naissance, ses parents, richissime et pensant à leur réputation, pensèrent qu’ils mirent au monde le diable incarné. L’idée de s’en débarrasser les effleura, mais Anne de Montgeron, la mère d’Etienne, le bébé dans les bras, pensa autrement. Etienne grandit donc coupé du monde et enfermé dans une grange au fond de la propriété durant près de seize ans. Ses seules visites étaient sa mère qui venait le voir que rarement et à chaque fois les larmes aux yeux, le prêtre du village attaché à la famille et qui s’occupait de son éducation aussi bien scolaire que religieuse tout en essayant de chercher la preuve que son « protégé » n’était nul autre qu’un démon, et enfin Geneviève, la servante, qui le changeait et l’alimentait. Le prêtre, bien que n’aimant guère son élève, remarqua tout de même qu’il était doté d’une incroyable mémoire et intelligence. A l’age de douze ans, Etienne était capable de converser de théologie et de philosophie avec son mentor comme s’il était lui- même le professeur, et sa maîtrise des mathématiques était impressionnante : il arrivait à donner en quelques secondes le résultat d’une division à trente chiffres ! Mais toutes « bonnes choses » ont un jour une fin et elle arriva peu avant ses seize ans. Cette année- là, la mère d’Etienne mourut et son père, qui ne l’a jamais aimé, en profita pour enfin s’en débarrasser ! Ce dernier contacta donc Le Cirque des Brumes et le vendit pour un bon prix au Maître de Scène.
Cela fait désormais quatre ans que « Le Tronc » a intégré le Cirque. Il y est fort apprécié par les autres qui le prennent en haute estime pour ses connaissances mathématiques mais aussi philosophique. Pour se déplacer, il est généralement posé dans un panier dans le dos de « Tête d’Epingle », pour qui il a énormément d’affection.
Il est le clou de l’attraction savante du Cirque des Monstres. « Mr. Gulliver », qui anime ce spectacle comme tant d’autres chez les freaks, propose au « Tronc » de résoudre des calculs qui semblent tout à fait impossible de tête. Pourtant, ce dernier en trouve le résultat généralement en quelques secondes et « Mr. GULLIVER » démontre alors aux spectateurs à l’aide d’une craie sur un tableau que le résultat est le bon !

Secret : Le seul secret de « Le Tronc », c’est qu’il connaît les agissements de « Tête d’Epingle » car il y participe bien souvent involontairement, accroché au dos de ce dernier qui semble parfois oublier sa présence. Quoiqu’il en soit, « Le Tronc » semble aussi apprécier la présence des enfants et il n’est pas prêt de rapporter les agissements de « ses jambes » comme il appel souvent son comparse !

Ebauche détaillée du système de jeu

Le système avance au petit à petit et devient de plus en plus claire dans ma tête. En voici une ébauche détaillée:

Le système sera donc basé sur six caractéristiques:
- La Puissance, qui représentera tout ce qui est lié à la force;
- l'Agilité, qui représentera la souplesse;
- La Précison pour tout ce qui concerne la dextérité;
- Le Raisonnement pour l'Intelligence;
- La Ruse pour tout ce qui est astuce, vigilance et social;

Le Score de ces caractéristiques est déterminé lors de la création de personnage par un tirage de trois Arcanes majeures du Tarot de Marseille. Suivant chaque Arcane, des bonus seront répartis dans chacune des Caractéristiques générales mais aussi dans les caractéristiques secondaires que sont le Rêve, le Cauchemard et la Rationnalité.

Pour savoir si une action réussie, on tire une carte du Tarot de Marseille et on ajoute sa valeur à celle de sa caractéristique correspondante. Pour chaque carte, on prend sa valeur faciale: l'As vaut un, le valet 11, le cavalier 12, la reine 13 et le roi 14. Les Arcanes majeures offrent des résultats spécifiques et seront abordées plus tard.
Ce système, que je veux simple et rapide, sera donc dénué de compétences. Je les trouve inutile ici.

Par exemple, Jacquot le Clown veut faire une farce à "Tête d'Epingle" en mettant un sceau plein d'eau sur le haut de la porte de la roulotte de ce dernier. Le Clown effectue donc un jet de Ruse. Son score en Ruse est de 7 et il tire un cinq deBâton, ce qui fait un score total de 12. "Tête d'épingle", entrant dans sa roulotte, effectue un jet pour savoir s'il repère le sceau. Son score de Ruse est de deux et il tire un Valet de Coupe, ce qui lui fait un score total de 13. Au dernier moment, il repère le sceau.

Il manque de quoi calculer les points de vie me direz- vous? Et bien justement, les points de vue dépendront des trois autres facteurs importants du personnage: Le Rêve, le Cauchemard et la Rationnalité.
Les Points de Vie dépendent entièrement du Rêve. Plus le personnage a de points de Rêve, plus il a de chance de ne pas s'en faire "éjecter". Pour simplifier, un point de Rêve est équivalent à un point de vie.
Ces trois "Attributs" seront liés les uns aux autres. Par exemple, si le personnage comme à effectuer des actions mauvaises, il gagnera des points de cauchemards, et par là même, perdra des points de Rêve. Il en va de même pour la Rationnalité: si le personnage cherche à chaque fois une explication logique à toutes les choes du cirque, il gagnera des points de rationnalité et perdra des points de Rêve. Si le Rêve fini à zéro ou moins, le personnage fini:
- soit par devenir une créature du cauchemard si ce dernier à le dessus au niveau des points;
- soit à être basculé violement dans la réalité si sa Rationnalité est la plus élévée.

3 février 2005

"L'Homme- Serpent"

Avec un peu de retard, je me remets à poster des descriptions de freaks.

Je viens aussi de rejoindre un forum des plus intéressant, "Jeux d'Ombre", qui traite justement des jeux de rôle amateurs par le biais d'un e- zine du même nom. Une des personnes du forum m'a justement fait une remarque pertinente: les freaks ne sont pas à la bonne place dans la hiérarchie du Cirque.
Plus j'avance dans la description des freaks, et plus j'approuve cette idée. En voyant leur importance et leur rôeld ans le Cirque, ils ne peuvent pas être tout en bas. Non, je pense plus qu'ils seront "à part": ils ne feront pas partie tout bonnement de cette hiérarchie. Etant le Rêve incarné, ils n'ont pas besoin de chercher et de comprendre où ils se trouvent, juste à y vivre.
On m'a aussi fait la demande de proposer une ébauche des règles le plus rapidement possible, car nombreux sont ceux qui souhaiteraient déjà faire jouer le scénario que j'ai posté ici. Un peu de patience, le système commence à germer dans mon esprit! Vous en avez déjà les grandes lignes ici, l'ébauche finale sera prête je pense d'ici la semaine prochaine.
Mais en attendant, je vous laisse découvrir un nouveau freak:

"Mesdames et Messieurs, vous avez toujours voulu savoir ce que recèle les poches de votre voisin? A quoi donc votre épouse pense réellement lorsque vous lui parlé? Alors, n'hésitez pas un instant à le demander à "L'Homme- Serpent"!"

"L'Homme- Serpent"


Cet homme de grande taille (1, 95 cm) mais de très faible corpulence (qu'une quarantaine de kilos) a le corps imberbe entièrement recouvert d'écaille vertes qui semblent parfois prendre des reflets dorés aux soleils. Ses yeux sont entièrement jaunes à l'iris noir, et nombreux sont ceux qui trouvent son regard déroutant et dangereux. Sa bouche est totalement dépourvue de dents et, pour se nourrir, il gobe des souries entières deux fois par mois.
« L'Homme- Serpent », de sa voix sifflotante- dut à sa langue fourchue et à son manque de dents- dit à qui veut bien l'entendre- et surtout le croire- qu'il n'a en fait que dix ans et qu'il serait originaire d'Afrique. Pour son véritable nom, il dit qu'il ne concerne que lui, et qu'il préfère qu'on l'appel par son nom de scène: « L'Homme- Serpent ». En fait, personne ne sait réellement ni son age ni d'où il vient- sauf le Maître de scène ou « Mr. GULLIVER » bien entendu. Tout ce que l'on sait, c'est que le Cirque, par le biais du Maître de Scène, en fit l'acquisition il y a de cela moins d'un an dans une petite ville proche de Marseille par l'intermédiaire d'un contrebandier plus que pressé de s'en débarrasser pour une somme modique, prétextant que « sa marchandise » portait une malchance terrible. Cette Malchance, « L'Homme- Serpent » semble encore en souffrir: peu sont les freaks ou autres habitants du Cirque à lui faire confiance ou oser lui parler, ce qui le rend d'une humeur maussade. Tout le monde, même « Mr. GULLIVER », semble le regarder avec un air de dédain, comme s'il était le mal incarné.
« L'Homme- Serpent » est l’élément clef du spectacle de Divination. Après avoir regardé les spectateurs droit dans les yeux, il répond à leurs questions les plus folles avec souvent beaucoup d'humour. Ces questions vont du « Qu'est- ce que je possède dans mes poches? » à « Qu'est- ce que je rêve de devenir? ». A chaque fois, « L'Homme- Serpent » donne la bonne réponse.

Secret: Ce n'est pas la soit- disante malchance qui entoure « L'Homme- Serpent » qui le rend dérangeant pour les autres en réalité, mais sa nature même. Il représente le désir au sein du rêve et tous nos voeux les plus fous. Ce qui dérange justement, c'est que le désir n'a parfois pas de limite... On peut désirer sexuellement, tuer, etc. C'est ce manque de barrière qui perturbe le plus. Par le biais de son spectacle, « L'Homme- Serpent » fait ressortir le désir de chaque spectateur en l'avouant ouvertement devant tout le monde de façon pleine d'humour et imagée. Le plus dangereux serait que les spectateurs soient justement poussés à accomplir leur désir, même les plus mauvais. On en est pas encore là, mais il faut peut de chose. « L'Homme- Serpent », se sentant rejeté par tous et confiant de son pouvoir, semble être motivé pour s'en servir comme un moyen de pression sur les autres...