Des petites réflexions personnelles

Aujourd'hui, je vais couper les habitudes. Je ne vais pas poster la description d'un des Freaks du Cirque- peut- être plus tard dans la soirée si j'ai le temps-, mais plutôt écrire ici ce qui me trotte dans la tête en matière de règles et sur le Cirque en général.

Au niveau règles, je pense que je vais me concentrer sur un système simple qui ne nuiera pas à l'ambiance générale du jeu. Je souhaites un système rapide, intuitif, que l'on apprend à manier en un tour de bras. Je souhaites éviter les Tests de hasard au maximum, pensant qu'ils risqueraient de nuire au role- play.
C'est pour ça que je pense que le système reposera sur des mots clefs qui géreront la plupart des actions possibles au sein du Cirque (comme par exemple Ruse, Agilité, Tour de Force...) et ces mots- clefs auront une valeur chiffrée. La valeur chiffrée des mots- clefs sera déterminée lors de la Création du Personnage, qui s'effectue à l'aide des Arcanes majeures du Tarot. Chaque Arcane tirée pour le Passé, le Présent et le Futur du personnage détermine une destinée et une ligne de conduite, mais aussi donne des valeurs à chaque mot- clef. Pour déterminer si l'action réussie, on tire une carte du Tarot, on y ajoute la valeur de la carte avec celle du mot- clef et on comparela valeur sur une table de réussite. Les cartes auront leur valeur chiffrée, sauf les Arcanes majeurs qui seront gérées différements si elles sont tirées, chacune ayant des effets bien particuliers suivant la situation. N'hésitez pas à poster vos commentaires sur le système de jeu!

Au niveau du Cirque, voici le nombre de personnes par catégorie que je souhaite décrire afin de rendre le cirque vivant. Bien entendu, vous serez libres d'en rjouter ou d'en enlever à votre guise.
Donc, par ordre d'importance dans le cirque, il y a les trois "directeurs", le Maître de Scène, la Bohémienne et "Mr. GULLIVER".
Viennent ensuite le magicien, les six clowns, les trois dompteurs, les neufs artistes généraux du Cirque (acrobates, jongleurs...) et enfin les douze freaks.
Voici la liste des Freaks qui vont être prochainement décrits:
- "L'Homme- Serpent";
- "La Femme à deux Têtes";
- "Le Tronc";
- "L'Enfant- Rat";
- "La Femme à Barbe";
- "L'Homme- Araignée";
- "Gargantua
- la lilliputienne, à qui je n'ai pas encore attribué de nom ou de surnom.

"La Sirène"

"Mesdames et Messieurs, Mesdemoiselles, voici une rareté de la Nature, une chose unique au monde que vous ne pourrez voir qu'ici- même, rien d'autre qu'une véritable Sirène!"

"La Sirène"


Ce joli buste de jeune femme- à la belle poitrine ronde et à la peau olivâtre- est terminé par une queue de poisson d’environ un mètre. Son visage fin, encadré par de longs cheveux blancs qui font ressortir ses longs yeux verts en amandes, est à la fois gracile et souriant.
« La Sirène », qui n’a pas de prénom propre mais que tout le monde surnomme « Edna », est une des spécificités du cirque mais aussi une de ses fiertés. Alors que Barnum ne fait que montrer un squelette de sirène semblant faux au demeurant, le Cirque des Brumes se vante d’en avoir une vraie ! Mais ce n’est par pour autant que « La Sirène » est considérée comme une simple attraction, loin de là. Bien qu’elle soit prisonnière de son aquarium qu’elle ne peut quitter, elle a acquis l’affection de tous les membres du cirque par son sourire envoûtant. Dénuée de parole, nombreuses sont tout de même les personnes se rendant dans sa roulotte et lui parlant, racontant leurs états d’âmes. Ils n’ont le droit qu’à un sourire comme récompense, mais cela semble les satisfaire. Gare à celui qui oserait faire du mal à « La Sirène », car il devrait affronter l’ensemble des membres du Cirque.
Pêchée au large de Madagascar il y a quelques années, elle faillit d’abord être coupée en deux par des poissonniers sans scrupules qui étaient prêt à vendre sa queue pour un bon prix. Mais, dans son malheur, arriva alors le Maître de Scène qui la racheta une véritable fortune, même pour cette île, et l’intégra au Cirque. C’est ce dernier qui la rebaptisa « Edna » et lui promit une vie paisible dans l’univers du spectacle. On ne connaît pas trop les autres termes du contrat, mais « La Sirène » sembla accepter.
«Edna » est l’attraction phare du Chapiteau des Monstres où son aquarium, entouré de grandes banderoles indiquant « La Sirène », est exposé à une position stratégique. Elle semble si importante que c’est le Maître de Scène lui- même qui en fait la présentation et non « Mr. GULLIVER » comme pour les autres freaks.

Secret : Le secret de « La Sirène » est très simple. Etant une pure créature du Rêve, elle est d’une importance indéniable pour contrer le Cauchemar où pourrait finir le Cirque. Elle dégage une aura emplie de Rêve immense, et c’est pour ça que tous les individus se trouvant en sa présence se sentent apaisés.
Les termes du contrat en « Edna » et le Maître de Scène sont très simples : il n’y en a pas. Le Rêve Primordial l’a créé dans le seul but d’être une défense contre le Cauchemar. Lorsque le Maître de Scène l’a approché pour l’engager, elle a acceptée de suite, prenant ainsi place dans le but qu’elle fut créée. « La Sirène » a conscience d’être une pure créature du Rêve et que le Cirque ce déplace dans ce dernier mais, n’étant pas douée de paroles et l’envie lui en manquant peut- être, personne à part le Maître de Scène partage son secret.

la "Femme Girafe"

Sur une estrade, à l'entrée du "Chapiteau des Monstres", on peut apercevoir une femme assise , semblant regarder ses pieds. En s'approchant, on voix une pencarte où il y a inscrit "La Femme Girafe". on se met alors à regarder cette femme, qui redresse tout à coup la tête et alors... On croise son regard!

La "Femme- Girafe"

Mesurant près de deux mètres et ne pesant pourtant qu’une cinquantaine de kilos, Geneviève est effrayante par sa maigreur. Ce n’est pourtant pas le trait le plus caractéristique chez elle : son cou est d’une taille démesuré- plus de 40 centimètres- ce qui l’a fait comparer à une girafe. Le visage émacié de Geneviève, encadré par des cheveux bruns coupé au carré pour faire ressortir son anomalie, est sublimé par son regard d’un bleu de glace d’une beauté extraordinaire. Nombreuses sont les personnes à s’être perdus et pris à rêver en observant ce regard.
« La Femme Girafe » ne fait partie d’aucune animation du Cirque. Elle est juste exposée aux regards des badauds, assise sur une estrade proche d’une pancarte indiquant seulement la femme- girafe. Certains visiteurs traversent le chapiteau des freaks sans l’apercevoir, préférant de loin aller voir d’autres freaks plus exotiques comme La Sirène ou plus spectaculaires comme « Tête d’Epingle ». Mais, pour les rares qui s’arrêtent pour la regarder, quelque chose d’étrange semble se passer. Dès que leur regard plonge dans celui de Geneviève, ils semblent comme hypnotisés et ne reviennent à eux qu’au bout de quelques minutes. Souriant, ils reprennent alors leur chemin tout en la remerciant.
« La Femme Girafe » est un être solitaire. Rares sont les personnes lui adressant la parole et encore moins celles qui osent la regarder dans les yeux. Même les clowns dirigés par PIPO, qui pourrait pourtant trouver matière à raillerie, n’osent en parler et encore moins la regarder. Les autres freaks la considèrent généralement avec dédain, ayant peur d’elle et de son regard, sauf « La Sirène » avec qui elle s’entretient fréquemment- même si cette dernière refuse de la regarder en face- et « Mr. GULLIVER » qui semble avoir un faible pour elle. C’est même ce dernier qui a fait en sorte qu’elle soit admise à la tablée, malgré la volonté générale. Les seules personnes à oser la regarder dans les yeux sont le Maître de Scène avec qui elle a de bon rapport, la Bohémienne et « Mr. Gulliver ».

Secret : le plus gros secret de Geneviève, c'est son regard. Ce dernier dissimule en fait la matière dont elle et tout le cirque provient: le Rêve. Lorsque l'on plonge dans ses yeux, on voit la vérité, le Rêve Primordial, les enfants en plein sommeil. Beaucoup de gens du Cirque ont été traumatisés et effrayés par cette vision la première fois qu'ils ont plongés leur regard dans celui de la freaks.Vision qu'ils se refusent d'admettre, remettant leur existence en jeu. Le plus dramatique est que Geneviève ne connait pas son pouvoir. Elle pense juste que les gens du cirque refuse de regarder son regard car il est aussi hypnotique que celui de l' « Homme- Serpent », rien de plus, même si ça la plonge dans une mélancolie profonde. Sans le soutien de « La Sirène » mais surtout de « Mr. Gulliver », elle auait sans doute mis fin à ses jours. Elle est amoureuse de ce dernier mais elle a peur qu'en révélant son amour, les autres freaks voient le lilliputien d'un mauvais oeil et cessent de lui faire confiance.
Les seules personnes au sein du Cirque à pouvoir soutenir son regard sont le Maître de Scène, la Bohémienne et « Mr. GULLIVER ». Tous trois pour l'unique raison qu'ils connaissent la nature exacte du Cirque.

"Mister Gulliver"

Comme déjà dit, je m'attaque d'abord aux habitants du Cirque- et essentiellement aux freaks- avant de m'attaquer aux règles et à la description du XIX ième siècle.
Après un petit jour de flôttement hier où je n'ai rien posté- désolé pour ceux qui suivent avec assiduité ce blog- je rattrape le coup aujourd'hui et je vous livre la description d'un des personnages centraux des Freaks, et même du Cirque: "Mister Gulliver"

MISTER GULLIVER

« Mesdames et messiou, laissez- moi vous préssentez les plus fort homme de la teurre, l’incredible « Tête d’epinnegle », Hercoule des temps moderns, colousse de la natchure ! »


Charles EXETER, plus communément appelé « Mister Gulliver » est l'un des deux lilliputiens du Cirque des Brumes. Agé d'une quarantaine d'année, ce petit bonhomme d'une soixantaine de centimètres de haut est toujours vêtu d'un riche costume de tweed garni d’un chapeau haut de forme et d’une canne à pommeau d’ivoire à la main droite. Son visage émacié, serti de petites lunettes rondes et d’un long nez pointu, est recouvert d'une chevelure touffue et bouclée. Charles, d’origine britannique- Il dit être le descendant d'une riche famille britannique qui l'aurait vendu au cirque, car sa difformité ne lui aurait pas permis de s'asseoir à la Chambre des Lords, comme tous ces ancêtres-, s’exprime dans un français massacré par un accent anglais tenace et toujours de manière très courtoise. Bien entendu, il attend qu’on lui rende la même courtoisie. « Mr. Gulliver », surnom que Pipo le clown lui a donné à son arrivée au cirque est bien entendu péjoratif, et vient des airs supérieurs que prend parfois le lilliputien avec certains de ses interlocuteurs.

Mr. Gulliver est plus ou moins considéré comme le représentant officiel des freaks au sein du Cirque des Brumes. Dès que l’un deux à un problème aussi bien à voir avec le cirque que l’extérieur, il vient en référer à Gulliver qui transmet le message à qui de droit- généralement le Maître de Scène. A table, lors des repas dans le chapiteau des freaks, il siège généralement en bout de table, montrant ainsi autorité sur le groupe que ce dernier ne semble pas le moins du monde vouloir contester. Gulliver invite souvent d’autres membres du cirque à la tablée des freaks et ne cesse de pousser ses « protégés » à s’ouvrir sur les autres et de ne pas hésiter à demander leur aide. Bien que freak, et donc normalement au bas de l’échelle, Gulliver est tenu en grande estime par certains des membres éminent du cirque, comme les magiciens, la Bohémienne lors des rares fois où on peut l’apercevoir et le Maître de Scène lui- même. Par contre, ses relations avec les Clowns- essentiellement Pipo- sont au plus basses, souvent agrémentées de railleries réciproques, voir de farces douteuses dans le cas des clowns.

Mr. Gulliver est le présentateur de l’attraction de concours de bras de fer en compagnie de « Tête d’Epingle ». Ce dernier, bien qu’étant un benêt doué d’une force herculéenne mais de peu de cervelle, est le meilleur ami de Gulliver. Le lilliputien passe son temps à rattraper les bêtises du colosse et à cacher ses disparitions mystérieuses (voir la description de « Tête d’Epingle »). Oser s’en prendre à « Tête d’Epingle », c’est s’en prendre personnellement à Mister Gulliver qui peut alors entrer dans des rages folles. Il est très rare de voir l’un sans l’autre.

Secret : A venir (car- comme vous pouvez vous en douter- Gulliver est un personnage central du Cirque).

Le Premier Citoyen du Cirque!

Tout en continuant à réfléchir à un système de règle à proprement parlé et à travailler sur les plus gros morceaux du jeu qui ne seront nul autre qu'un description digne de ce nom du XIX ième siècle et de l'univers du cirque à cette époque, j'ai décidé de commencer à décrire un autre de ces gros morceaux: les personnes qui peuplent ce fameux Cirque.

Bien entendu, je vais commencer par les Freaks. Pour la petite anecdote, ma femme- qui est aussi rôliste à ses heures perdues- m'a aidé à créer ce Freak et je pense qu'elle récidivera encore pour de nombreuses autres créatures le hantant. Cela me flâte qu'elle s'intéresse et participe à l'élaboration du jeu, incorporant une dimension féminine que je trouvais justement indispensable. C'est donc à elle, mais aussi à notre fils qui nous sert de "muse", que je dédie le premier habitant du cirque.
Je tiens aussi à grandement remercier les personnes qui sont venues poster des commentaires sur ce Blog. C'est encourageant et ça ne fait que me motiver encore plus! Encore une fois, MERCI!

"Bien, après vous avoir tenu en haleine, Mesdames et Messieurs, laissez- moi vous présentez, une véritable force de la nature, un véritable Hercule des Temps Modernes , imbattable aux jeux de force, pouvant déplacer des montagnes, nul autre que..."

TETE D'EPINGLE

« Tête d'Epingle » est un énorme colosse de plus de deux mètres au torse large avec des membres très long et musculeux, le tout reposant sur des pieds à la taille démesurée. Lorsqu'il marche, on est obligé de courir à ses côtés pour le suivre et la terre semble trembler tellement sa masse est imposante. En fait, la nature semble avoir gâté son physique, mais en y oubliant une chose importante: sa tête.

Cette petite tête d'environ dix centimètres de diamètre et totalement chauve abrite un cerveau qui est lui aussi très réduit. Pourtant, bien qu'idiot et que sa bouche minuscule affiche la plupart du temps un sourire béa, « Tête d'Epingle » est incapable de faire du mal à une mouche. C'est comme si la tête d'un bébé s'était tout à coup transposée sur un corps de géant. Il ne semble pas dénué de paroles, mais ayant un langage peu développé et sa voix ayant un niveau sonore tellement bas, il préfère s'exprimer avec des gestes simples.

« Tête d'épingle » est sûrement, de tous les habitants du Cirque des Brumes, celui qui aime le plus les enfants. Bien qu'évitant de les toucher pour ne pas leur faire de mal- le problème est qu'il ne sent pas sa force colossale, ce qui entraîne parfois de petits « incidents » dans le cirque- il ne semble épanouit qu'en leur présence, présence qu'il cherche par dessus tout. Lorsque « Tête d'Epingle » voit un enfant, il s'en approche et lui tend son petit doigt afin que le bambin puisse lui faire « une poignée de main ». Mais cet amour pour les enfants peut le pousser des fois dans des rages folles: s'il a le malheur de voir une personne faire du mal à un enfant, il devient comme fou et charge la personne de toutes ses forces. Le Maître de Scène a eut souvent maille à partie avec les autorités suite à une charge un peu trop sauvage sur un père qui avait mis une claque à son enfant...
Souvent raillé et taquiné par les Clowns qui voient en lui le benêt parfait, il est pourtant fortement apprécié par le Maître de Scène qui semble le protéger plus que tout, même malgré les problèmes qu'il a put provoquer avec les autorités. Il est aussi très apprécié des autres Freaks qui voient en lui un petit frère docile à qui il faut canaliser la force.
« Tête d'Epingle » est l'élément clef de l'animation de bras de fer présentée par « Mr Gulliver », l'un des deux lilliputiens du cirque. Ce dernier vante avec moult détails les prouesses de « cet Hercule des Temps Modernes à la force colossale ». Inutile de dire que rare sont les personnes ayant réussi à le battre. Le vainqueur, quand il advient qu'il y en ait un, gagne souvent l'objet de ses désirs, comme si ce dernier l'attendait là par magie...

Secret : « Tête d’Epingle » est tellement passionné par les enfants qu’il lui arrive souvent- bien qu’il n’en ait nullement le droit comme pour les autres freaks- de s’absenter du cirque pour les retrouver. Il joue alors avec eux, riant aux éclats comme le ferait n’importe quel enfant. Mais sa tache est aussi double : Il observe aussi les enfants qui sont maltraités par leurs parents pour leur affliger discrètement la correction qu’ils méritent. La seule personne à être au courant de ses « virées » n’est nul autre que « Monsieur Gulliver », mais ce dernier sait bien conserver le secret et même couvrir « Tête d’Epingle » quand le besoin s’en fait sentir. Le Maître de Scène et la Bohémienne sont peut- être eux aussi au courant, mais personne ne peut se vanter de connaître leurs pensées…

Nouvelle introductive et plus...

"Le cirque est le seul endroit au monde où l'homme est capable de rêver les yeux ouverts"
E. Hemingway


J'ai commencé à écrire une nouvelle introductive concernant Le Cirque des Brumes et la phrase de E. Hemingway en illustre très bien l'idée. Cette nouvelle décrira le passage d'un individu de la réalité au monde onirique du Cirque. Mais je ne vous en dis pas plus et je vais vous laissez la découvrir normalement dans le courant de la semaine.

Je vous livre une légère description du jeu, de son univers et de certains de ses secrets que j'ai commencé à écrire:

Le Cirque des Brumes, bien que ressemblant à un cirque classique de la Belle Epoque est loin d'être un cirque comme les autres. Tout ce qui y semble réel ne l'est en fait pas du tout. Le plus grand secret de ce cirque, c'est qu'il navigue en fait dans le Rêve.
Le monde onirique dans lequel il est plongé est fort comparable à celui de la France au début du XIXième siècle, période où de grands cirques comme le Barnum & Bailey ou le Buffalo Bill Wild West Show ont fait rêver tant de jeunes générations.
Dans cette période industrielle où la lutte des classes se fait importante et la pauvreté court les rues, les enfants cherchent à échapper le destin qui les attend, et la meilleure fuite, c'est de rêver. Et quoi de plus enchanteurs qu'un cirque avec ses animaux sauvages qui viennent de contrées lointaines, ses clowns qui divertissent petits et grands et les exploits des trapézistes, voltigeurs des airs?
Les personnages vont donc être plongés dans un cirque qui parcourt les rêves des enfants, les aidant ainsi à fuir un quotidien oppressant, accablant. Ces enfants sont généralement victimes de cauchemards récurents, souvent provoqués par des événements traumatisants causés dans leur vie de tous le jours en ce début du XXième siècle.Le Cirque, avec ses différents protagonistes, plongera alors dans ce cauchemard afin d'y remettre de l'ordre.

Les personnages que les joueurs vont incarner ne seront autres qu'eux mêmes. Là ce cache le grand secret de ce jeu: C'est le rêve collectif des joueurs durant la partie qui va effacer le cauchemard d'un enfant vivant à la Belle Epoque. Mais il faudra aux joueurs une longue initiation au sein de ce cirque avant de comprendre réellement ce qui se trame et qui se « cache » rééllement derrière leur personnage. Tout sera fait pour désorienter le plus possible les joueurs, afin qu'ils ne pensent juste à passer du bon temps entre amis lors d'une partie de jeu de rôle.

Bien entendu, tout ceci n'est qu'un premier jet, et de npmbreuses modifications peuvent encore intervenir.

Concernant les règles, je suis sûre d'une chose: c'est la Création de Personnage. Comme déjà dit, le joeur s'incarnera lui- même dans l'univers du Cirque des Brumes, bien qu'il ne le sache pas.
Le personnage sera déterminé par un tirage de Tarot de Marseille, un tirage de trois cartes.
La première carte représentera le Passé, c'est- à- dire l"époque où le joueur était encore réel. A l'aide des indications de la carte et des connaissances du MJ sur le joueur, les points seront déterminés.
La deuxième carte représentera le Présent du personnage. Là, je pense faire un standard qui serra légèrement modifié par la carte que le joueur tirera. Quoiqu'il en soit, se seront des points qui iront dans des compétences ou caractéristiques utiles au milieu du Cirque.
La troisième carte représentera le futur. La carte tiré représentera totalement les points à allouer au personnage ainsi que sa destinée au sein du cirque. Es- t'il celui qui conduira le cirque dans le futur ou celui qui le plongera dans le néant?
Bien entendu, la création du personnage s'effectuera en tête avec le joueur et le MJ.

Au niveau règles pures et résolutions des actions, je suis encore hésitant... Système sans dé ni cartes à la Ambre pour ne pas ralentir le roleplay ou laisser une part de hasard? Si hasard il y a, il sera déterminé par un Tarot, un peu à la méthode de WitchCraft de C.J. Carella. Pour l'instant, je pense d'évelopper les deux systèmes en parallèle, voir même les proposer tous les deux dans la version finale.

C'est plein de Maléfices?

Vendredi 21 janvier 2005, j'ai reçu un mail de la part d'un membre du forum de la Cour d'Oberon qui est aussi membre de la mailing- list concernant le jeu de rôle Maléfices.

Pour information, Maléfices est un excellent jeu de rôle ayant pas mal de bouteille (dans les quinze ans je crois) traitant de la sorcellerie et des coroyances populaires à la Belle- Epoque. Ce jeu fut autrefois publié par Jeux Descartes, mais des passionnées ont réussi avoir le droit des auteurs pour le pûblier sur le web gratuitement. Ce qui a vraiment fait la différence de ce jeu, c'est la qualité de ses scénarios et ses règles simples. Je dois dire que de tirer des Tarots pour créer son personnage était énormement novateur, et je souhaite de même incorporer un système de création de personnage via Tarot dans Le Cirque des Brumes. Si vous souhaitez plus d'informations sur cet excellent jeu, je vous conseil vivement d'aller sur ce lien: http://www.malefices.com

Donc, je reçois un message me disant que mon scénario est excellent et qu'il cadrerait très bien avec Maléfices. Le forumiste me demande alors le droit de poster "Clowneries fatales" sur la mailing- list Maléfices afin de voir s'il serait succeptible d'intéresser les développeurs de ce jeu. J'ai donné mon feu vert, mais sous certaines conditions. Je souhaites tout de même avoir le dernier concernant ce scénario et qu'aucune modification ne soit faite sans mon consentement. Bien qu'il est vrai que Le Cirque des Brumes se déroulera à la même époque que Maléfices, leur thème ne sont pourtant pas similaire. Maléfices est plus un jeu d'enquêtes teintées d'étrange et d'horreur alors que Le Cirque des Brumes est onirique et poétique. L'un est sombre alors que l'autre est résolument optimiste. Quoiqu'il en soit, établir des scénarios ou des supléments compatibles aux deux jeux me semblent tout de même une bonne idée.
Je vous tiendrez au courant si mon scénario est retenu sur la mailing- list Maléfices et s'il fait de l'effet.

Scénario posté sur le forum de la Cour d'Obéron

Voici le scénario que j'ai posté sur le forum de la Cour pour le septième Concours de Scénario. Il s'y trouve certaines "révélations" concernant le Cirque des Brumes. Il ne s'agit que d'un synopsis de scénario, et de nombreuses modifications peuvent avoir lieu pour sa version finale. Je vous laisse juger:

Clowneries fatales



Ce scénario est en fait un scénario d'introduction pour un JDR que je compte écrire d'ici peu (je l'ai déjà presque entièrement dans la tête, plus qu'à le mettre sur papier). Pour donner une idée, ce jeu- ainsi que ce scénario- est à mi chemin entre le JDR Hurlements, Changeling, le supplément « Midnight Circus » pour le WOD et « Ca » de Stephen King.


Les personnages, qui viennent d'être créés, s'éveillent tous un par un. Secouant leur tête et se demandant ce qui peu bien leur arriver, ils se retrouvent un par un dans une roulotte couverte de tentures représentant des étoiles et autres symboles cabalistiques ou alchimiques. Devant eux, derrière une table où se trouve divers objets servant à la divination, est assise une vieille dame. La peau frippée, elle semble centennaire. Ses longs cheveux blancs sont retenus sur le front par un bandeau rouge et des amulettes pendent de son cou.
Souriante, la vieille dame, ne parlant toujours pas et ne répondant pas aux dirfférentes questions que les personnages pourraient lui poser, sortira un jeu de tarot et tirera trois cartes par joueur. A la première carte, elle leur racontera leur passé (racontez justement le passé du joueur, mais sous forme de métaphore afin qu'il se pose des questions et se demande où il peut bien se trouver). La deuxième carte représente leur présent. Cette carte sera la même pour chacun des personnages/joueurs: le Bâteleur. La vieille Dame dira à chacun d'eux tour à tour ce discours:
« Une nouvelle vie commence pour toi, comme une nouvelle jeunesse pleine d'insouciance. Une vie d'artiste et de saltinbanque. Mais prend bien garde! Chaque individu est plus que tu ne le crois et t'apportera plus que la gloire ou le bonheur: il t'apportera l'existence! ».
La Bohémienne tire alors la dernière carte, celle qui représente le futur. Pour cette carte, dites ce que vous voulez aux personnages/joueurs (vous pouvez même leur faire peur sur leur futur), mais faites leur à chaque fois ressentir le besoin des autres. Questionnée sur son nom ou tout autre chose, la Bohémienne ne dira rien.

Une fois les tirages du Tarot terminés, la porte de la roulotte s'ouvre alors et le personnge/joueur voit en face de lui un homme de grande taille sous un chapeau haut de forme habillé d'un costume rouge à queue de pie, les traits osseux, les cheveux grisonnants et arbhorrant de grandes bacchantes, lui sourire.
« Bien le bonsoir! Bienvenue parmi nous! Je suis le Maître de Scène et nous sommes tous ravis de t'accuellir au sein de notre troupe, au sein du cirque des Brumes! Quel sera donc ton nom de scène? »
Laissez le personnage/joueur choisir un nom. Normalement, le joueur devrait être totalement déboussolé et se demander ce qu'il lui arrive... Laissez- le poser toutes les questions qu'il a dans la tête, mais restez muet... Le Maître de Scène, si on lui demande son nom, répondra tout simplement qu'il s'appel: le Maître de Scène!

Le Maître de Scène conduit alors le personnage/joueur à une roulotte. Devant la roulotte, il dit:
« Voici ta nouvelle demeure et à l'intérieur se trouve tes nouveaux compagnons. Demain, je repasserais te voir et nous verrons ensemble de quel artiste tu deviendras l'assistant! Je te souhaite une bonne nuit! ». Le personnage/joueur entre alors dans la roulotte et y retrouve les autres personnages/joueurs. Laissez- les discuter entre eux de ce que leur a dit la Bohémienne et amenez- les au matin juste après une bonne nuit emplie de terribles cauchemards (la raison des cauchemards est expliquée plus loin )

Au matin, après une nuit difficile dut aux cauchemards, les personnages/joueurs sont réveillés par le Maître de Scène:
« Bien le Bonjour! Je vais vous amener auprès de vos Tuteurs, suivez- moi! ».
Chaque personnage/joueur se retrouve être l'assitant d'un contortionniste, d'un jongleur, d'un acrobate ou d'un lanceur de couteau.

Au fur et à mesure des jours et qu'ils apprennent leur futur métier, ils s'aperçoivent qu'il semble y avoir une forme de hiérarchie au sein de ce cirque qui semble ne voyager que la nuit. En effet, avant de s'endormir, on se trouve dans une ville et au matin, dans une autre! Même si on essaie de rester eveillé toute la nuit pour voir comment voyage le cirque, on s'endort quoiqu'il en soit... et on se réveille le matin au milieu du cirque qui se trouve à un autre endroit! Pour ce qui est de la hiérarchie, les contortionnistes/jongleurs/acrobates/lanceurs de couteaux, qui semblent être le bas de l'échelle mais tout de même au dessus des freaks, semblent obeir aux dompteurs qui eux- mêmes respectent les clowns. Tout en haut de l'échelle se trouve les magiciens. Chaque groupe ne semble cotoyer que les membres de son goupe: roulottes communes, repas communs, spectacles communs, ect.
Au niveau des freaks, qui ont leur propre chapiteau, aucun ne semble être un faux! La sirène est une vrai sirène, l'homme- rat est bien mi homme- mi rat, ect.! Les freaks sont très plaisants et recevront toujours bien les personnages/joueurs, les mêlant même à leurs intrigues (« je suis sûre que la femme à barbe a une liaison avec l'homme serpent... Vous pourriez peut- être les espionner et nous en dire plus? »). Quand aux autres, ils semblent ne même pas s'apercevoir que les personnages/joueurs existent...
Les animaux semblent tous aussi étranges... Une lumière d'intelligence brille dans leurs yeux et ils semblent comprendre tout ce qu'on leur dit... Mais les conversations avec eux sont de courtes durées... Les dompteurs sont souvent prompts à chasser les curieux...

Après une semaine dans le cirque à découcrir ses particularités et à paufiner son numéro, le grand soir est enfin arrivé! Les personnages/joueurs vont être sur scène en compagnie de leur tuteur et voir l'ensemble du spectacle.Ce dernier est vraiment extraordinaire, même si, en regardant bien le public, quelque chose semble clocher... Il n'y a aucun enfant! Arrive alors le spectacle des clowns, et là, c'est la catastrophe.... Le spectacle est maussade à souhait... Aucun gag, rien... Aucun spectateur ne rit, mais ils semblent tous heureux de ce déroulement!
Le spectacle se termine enfin. Tout le monde regarde avec étonnement les clowns qui semblent eux très satisfaient de leur numéro. Interrogés, il disent avoir vus et entendus les spectateurs rire. Si on questionne au niveau des enfants, aussi bien les clonws que les autres membres du cirque avouent ne pas avoir fait attention... Même les freaks pour une fois ne sont d'aucun secour...

Alors que les PJ retournent dans leur roulotte, ils parçoivent au fond de celle- ci une boule tremblante enveloppé d'une couverture, une freak, la femme à deux têtes se trouvant à proximité. En s'approchant, on entend des pleures et en retirant la couverture après avoir rassuré la freak, on aperçoit une petite fille toute tremblante qui doit avoir 5 ou six ans. Une fois cette dernière apaisée, elle dira s'appeler Alice. Elle dira ce qui suit:
« Z'allait au cirque avec mon popa et ma moman quand je me suis tourné pour regarder les bonbons... Puis, tout le monde a disparu... Il n'y avait plus rien... zuste un clown avec de grandes dents qui est venu vers moi pour me conduire vers un endroit merveilleux qu'y disait... Derrière lui il y avait plein de garçons et filles tous tristes...Mais m'a fait peur et j'ai couru... ». La freak, Marie et Anne, continueront, avec une alternance de tête entre chaque phrase, l'une parlant l'autre approuvant: « C'est alors que je l'ai trouvé... Tout le monde étant en représentation et sachant que l'on pouvait vous faire confiance, nous sommes venus ici... Je vais m'occuper de ramener cette fille discrètement auprès de ses parents... Nous ne sommes pas autorisés à sortir du cirque normalement... seuls les magiciens le peuvent... Quand à vous, que diriez- vous d'aller faire un tour chez les clowns pour voir ce qui se passe? »

Les Pjs vont alors se lancer dans une enquête au niveau des clowns... voilà ce qu'ils pourront apprendre:
Les clowns ne font plus rire grand monde depuis une semaine (les freaks); Les autres membres du cirque ne semblent percevoir eux aucun changement.
Questionné au sujet des clowns, le Maître de Scène reste pensif, mais ne répond rien, hausse les épaule et s'éloigne;
Les freaks sont de plus en plus effrayés par les clowns qui font régner une véritable tyrannie dans le cirque où même les magiciens, pourtant supérieurs, ne semblent s'opposer.
Tous les soirs, à chaque représentation, il n'y a aucun enfant dans le publique... Et les clowns sont de plus en plus monotones.
Le cirque semble subir de nombreux accidents... Le chapiteau qui prend feu, ect.
Toutes les nuits, durant leur sommeil, les personnages/joueurs font d'horribles cauchemards et se réveillent en sueur.

En fouillant les roulottes des clowns, on y découvre l'horreur... Des enfants, affamés s'y trouvent enfermés dans des cages! Mais, au moment de les faire sortir, se trouvera face à eux un immense clown avec les mains griffues, d'énormes dents et un aspect démonique (utiliser comme description le clown de « Ca » de Stephen King ;) )

Une fois le clown détruit et les enfants remis dans la nature, les autres clowns redeviendront alors drôle, souriant et de nouveau les héros de tous. Les enfants seront de nouveau présents dans les spectacles et le Maître de Scène viendra en personne remercier les PJ. Il leur proposera de constituer un numéro qui sera désormais présenté en première partie de soirée!

Que s'est- il réellement passé?

Et bien, les joueurs, car ils jouent en fait leur propre personne, sont plongés dans un rêve, un rêve collectif et le plus beau de tous, le rêve collectif des enfants. Ce rêve se caractérise par un cirque de la fin XIXième- début Xxième siècle, avec ses plusieurs pistes, sa logistique impressionnante, son carnaval perpétuel composé de freaks et autres monstres... Bref, un peu comme le cirque Barnum.
Ce cirque voyage de ville en ville, à chaque fois dans le but de faire rêver le plus d'enfants possibles. Si les enfants ne rêvent plus du cirque, le cirque disparaît.
Le cirque comprend en fait plusieurs échelons de compréhension du rêve:

- les freaks et les animaux qui sont en fait de pures créatures du rêve;
- Les novices jongleurs/acrobates/contortionnistes... qui découvrent le rêve;
- Les dompteurs qui dirigent le rêve;
- les Clowns qui créent le rêve;
- les magiciens qui altèrent le rêve.

Dans ce scénario, les clowns ont en fait été infiltrés par une créature du cauchemard... un enfant, comme beaucoup en bas âge, devait avoir peur des clowns et en a fait un cauchemard intense. Ce cauchemard a pris forme dans le monde onirique du cirque, ous la forme d'un clown monstrueux qui a peu à peu pervertit les autres clowns. Ce clown, capturant peu à peu les rêves des enfants (les enfants enfermés dans des cages), se vouait à la destruction latente du cirque. En effet, les catastrophes que ce dernier subissait (incendie, ect.) était les conséquences de la disparition du rêve des enfants et de leurs cauchemards... Plus de rêve, plus de cirque. Mais grace à nos Pjs, tout reviendra à la normale .

Je me lance!

Et bien ça y est! Je me lance!

Cela faisait longtemps que je voulais mettre en chantier deux projets qui me tenaient à coeur: un jeu de rôle sur le thème du cirque à la Belle Epoque et un weblog qui montrerait sa progression et qui permettrait aux personnes intéressées d'émettre leurs critiques au fur et à mesure de l'avancement du projet.

En fait, tout part d'un concours de scénario. La Cour d'Obéron, site web référençant bon nombre de jeux amateurs et possédant un forum tout à fait exceptionnel, a lancé son septième concours de scénario au début de ce mois de janvier. Le thème en était la réalité virtuelle. Mais ce thème, comme il faut expliqué, est à voir au sens large et comprend aussi le rêve.
C'est alors que je me décida de me lancer. Ayant tout en tête, j'ai donc posté mon scénario sur le forum, ooù il a vite reçu beaucoup d'éloge. Je ne puis encore vous dire s'il a gagner ce concours, car ce dernier ce clotûre le 05 février. Mais qu'il le gagne ou pas, ça ne changera rien à un niveau: j'ai décidé de mettre sur "papier" tout ce qui trotte dans ma tête depuis un bout de temps au niveau de ce jeu et de le faire partager au plus grand nombre.
Le scénario comprend certaines explications au niveau du cirque et du jeu en cours de préparation. Des explications qui seront développées ou remaniées au fur et à mesure. Je pense poster ce scénrio ici d'ici peu afin que vous puissiez vous en faire une idée.

Pour ce jeu de rôle, qui a pour titre provisoire Le Cirque des Brumes, je me suis appuyé sur des références aussi bien cinématographique que littéraire ou ludique:

• Films:

Freaks, de Tod Browning. Ce film datant des années trente comporte certaines scènes que l'on juge encore dérengeante à notre époque. L'action se déroule dans un cirque et les acteurs sont de vrais "monstres de foire" du cirque Barnum, incarnant souvent leur propre rôle. Mais outre les monstres, ce film fait passer un message: le coeur est parfois plus horrible que l'apparence. N'hésitez pas un instant à voir ce film, vous ne serz pas déçu!




Elephant Man, de David Lynch. Bien que ce film soit assez récent (1980), il fut tourné en noir et blanc. Lynch reconnait s'être inspiré de Tod Browning pour la réalisation de ce film qu'il est inutile de présenter. Un must avec un Sir Anthony Hopkins époustoufflant!

• Séries Télé:

Carnivale. Cette série américaine passée récemment sur Canal Jimmy retrace la lutte entre le bien et le mal dans les années trente. On y suit en alternance un cirque de Freaks et un prêtre de californie, cherchant à savoir qui est l'envoyé du bien et qui est celui du mal. Une série très intéressante, même si je la trouve un peu trop manichéenne.

• Jeux:

Hurlements, de Valérie et Jean- luc Bizien. Que dire de cet OVNI du jeu de rôle sans trop en révéler? On y suit une caravane de saltimbanques lycanthropes parcourant la France au Moyen- Age. A mon avis, le meilleur jeu jamais écrit.

Changeling: The Dreaming, édité par White Wolf. Bien que faisant parti du Monde des Ténèbres, ce jeu où l'on incarne des fées s'en démarque sensiblement par sa poésie et son onirisme omniprésent. Tout simplement le MEILLEUR jeu de la gamme.




Midnight Circus, un supplément White Wolf pour le Monde des Ténèbres. Ce supplément décrit un cirque parcourant le Monde des Ténèbres depuis la nuit des temps. Un excellent supplément, avec un cirque fort bien décrit.

• Livres:

Ca, de Stephen King. Outre le clown qui est très impressionnant, le récit comprenant de nombreux flash- back est très bien tourné. On a vraiment l'impression que S. King nous plonge en plein dans un cauchemard collectif.