Le Cirque des Brumes

Le Cirque des Brumes est un Blog concernant la création pas à pas du jeu de rôle du même nom. Ce jeu de rôle, plein d'onirisme et de poésie, se situera dans un cirque parcourant la France à la Belle- Epoque, avec dans ses roulottes les célèbres clowns, trapézistes, jongleurs mais aussi les Freaks, les "monstres de foire".

Nom :
Lieu : LORIENT, Morbihan (56), France

Le Géant Petit je suis quand pour les enfants et l'onirisme j'écris, Greg Romano pour de l'Epouvante et du fantastique et Finn pour mes amis. Sinon, simplement Anthony dans la vie de tous les jours, auteur amateur de jeu de rôle, nouvelles et romans fantastiques, pour les petits et grands.

28 juin 2005

La sirène


Et oui, voici l'illustration de la Sirène tout juste fini par Mr Corbeau. Je vous laisse savourer la beauté de son dessin et le côté un peu onirique qu'il lui a donné (personnellement, j'adore l'hameçon!)

27 juin 2005

Et une balle entre les deux yeux!

Et oui, que serait un cirque sans un tireur d'élite, exerçant différents numéros de tirs les yeux bandés ou non. Et le Cirque des Brumes, bien entendu, n'est pas exempt de ce genre d'artiste, sauf qu'ici, il s'agit d'une femme, et plutôt ravissante.

Mesdames et Messieurs, laissez- moi vous présenter la meilleure gâchette de toutes les Amériques, la plus rapide et la plus précise, Lady Remington et sa fidèle Winchester!

Lady Remington, la Reine de la Winchester!


« De l'or, de l'or! ». Ces simples mots suffirent en 1848 à déplacer des milliers de personnes d'un bout à l'autre de la jeune Amérique. Les parents de la charmante Fiona McNamara en tout cas n'y résistèrent pas!
Arrivant de leur Irlande natale avec pour simple bagage leur fille de un an et un balluchon de quelques affaires, les McNamara débarquèrent à New York sans le sous. Ils misèrent d'abord sur la solidarité qui pouvait exister entre les immigrants irlandais dans cette ville tentaculaire, mais ils comprirent vite que les gangs et autres malfrats pullulaient en cet endroit. Alors, quand l'appel de l'or arriva à leurs oreilles, ils n'hésitèrent pas un instant, n'ayant rien à perdre. Ils dépensèrent leurs rares économies pour s'acheter un chariot bâché et quelques vivres, et ils s'enfoncèrent dans les terres en direction du Grand Ouest américain.
Mais hélas, leur précipitation leur avait fait oublier les dangers qu'ils avaient à encourir, comme les éléments, l'absence de routes et surtout, les natifs. Une nuit, alors qu'ils étaient tous endormis, les indiens se décidèrent à donner une bonne leçon à ceux qui décidaient de braver leur territoire. L'attaque fut brève et sanglante, Mr McNamara n'ayant même pas eu le temps de mettre sa main sur son fusil que son scalp triomphé déjà fièrement à la ceinture du chef des indiens. Effrayée et voyant ses parents se faire massacrer, ma petite Fiona se mit à courir à toute vitesse malgré ses trois ans, et elle réussit à se cacher dans un sous- bois. Elle assista à la scène, les yeux dans le vague et sans pousser le moindre cri. Une fois que les indiens avaient ramassés les différentes affaires qui les intéressaient et qu'ils repartirent, Fiona resta au même endroit, en position foetale, ne bougeant pas d'un cil.
Elle resta ainsi durant deux jours jusqu'à ce qu'un détachement de cavalerie passa dans les environs et vint constater le massacre. C'est alors qui l'a trouvèrent et l'emmenèrent avec eux dans leur fort. Le capitaine du fort en pris grand soin et, au bout de quelques mois, Fiona sembla sortir de sa léthargie et apprécier les attentions de son nouveau tuteur. Il décida alors de l'adopter et elle le suivit à travers tous l'Ouest américain.
Fiona devint très vite une très belle femme qui commençait à faire tourner les têtes de tous les soldats. Grande, élancée, de magnifiques yeux verts et une longue chevelure blonde, elle ne cessaient d'éconduire ses différents prétendants. Son « père », le Capitaine Harry Remington, en eu plus qu'assez et il décida alors d'apprendre à sa fille à se servir d'une arme. Fiona en devint très vite une experte, capable de viser une bouteille de scotch avec un fusil en portée extrême. Bien qu'on continuait à lui faire des avances, elles étaient désormais plus courtoises, et tout le monde admirait ses talents de tireur d'élite.
Mais la belle commençait à se sentir à l'étroit dans les différents forts où elle résidait et elle se décida un jour à aller demander à son père de pouvoir prendre ses libertés. C'est alors que ce dernier lui annonça qu'il devait se rendre de tout urgence à Boston. La guerre entre le Nord et le Sud- la guerre de Sécession- venait de commencer. Par peur pour elle, il ne souhaitait pas qu'elle le suive, et il décida de l'envoyer dans le la famille en Californie, à San Francisco.
De mauvaise grâce et attristée de savoir son père si loin, elle prit alors la diligence pour San Francisco. Une fois arrivée, elle s'aperçut qu'elle n'avait aucun envie de se rendre chez ses « cousins » et qu'elle avait un vieux compte à régler. Elle s'engagea au sein de l'armée en tant qu'éclaireuse des guerres indiennes, terrassant ces derniers sans aucun pitié. Elle abattait hommes, femmes et enfants avec la même facilité et sans aucun état d'âme. Tout du moins en surface, car elle revoyait la nuit ses victimes la hanter dans ses cauchemars. Afin de chasser ses images, elle se mit à boire. D'abord quelques verres, puis la consommation arriva à des niveaux catastrophiques. Dans ses pires journées, Fiona arrivait à enchaîner jusqu'à une dizaine de bouteille de Bourbon dans une journée! Ses supérieurs dans l'armée faisaient comme s'ils ne voyaient rien ,ne voulant en rien se séparer d'un élément aussi déterminer à l'extermination des natifs et doué d'une gâchette miraculeuse. Sa vie se partagea entre chasse à l'indien et beuverie solitaire dans les saloons durant quelques années, lorsque tout pris fin le jour où elle reçu un courrier venant de Washington. Son père avait trépassé à la bataille de Gettysburg. Étant la seule héritière, elle reçu en héritage un véritable pactole. Noyée de chagrin, alcoolique et hanté par de sombres cauchemars, elle décida de fuir tout ceci et elle pris le bateau en direction de l'Angleterre.
Elle vécu quelques années comme une grande dame à Londres, habillée de riches toilettes et cessant quelques temps l'alcool. Mais plus on chasse le naturel, plus vite il revient au galop! Alors qu'elle rentrait tard le soir du représentation théâtrale, elle s'aperçut qu'un cambrioleur s'était glissé chez elle. Elle le laissa partir, entra dans sa demeure, saisit sa winchester et, alors que le bougre se trouvait à trois cent bon mètres, elle l'abattit comme un chien. Le coup de feu alerta ce quartier calme de Londres et la police rappliqua aussi sec chez Lady Remington. On lui fit comprendre qu'on était prêt à tirer un trait sur son acte, considérant que les américains devaient avoir des moeurs particuliers au niveau des voleurs, à la seule condition qu'elle quitta le pays sur le champ. Fiona accepta, prépara ses bagages et se prépara à retourner dans l'Ouest Américain, le seul endroit où elle pensait encore avoir sa place. C'est alors qu'elle rencontra Mr Loyal, et ce dernier réussit à la convaincre de rejoindre le Cirque des Brumes et d'y interpréter un numéro de tir.
Cette belle femme blond au visage émacié couvert de couperoses dut à l'alcool et yeux verts injectés de sang n'est guère appréciée par les autres membres du Cirque. Presque continuellement saoule, elle devient très vite agressive et il n'est pas rare de la voir insulter la moindre personne osant lui adresser la parole. Lorsqu'elle n 'est pas en représentation, on peut facilement la trouver assise sur les marches de sa roulotte, buvant et fumant. Même les clowns en ont peur et ils n'osent pas l'approcher! Depuis que l'auguste lui a fait une farce et que, sans l'intervention personnelle de Mr Loyal, Fiona l'aurait écorché vive, ils n'osent même pas la regarder. Le seul avec qui elle semble s'entendre, c'est Chitahuk, le funambule indien, aussi alcoolique que la demoiselle. Ils semblent tous les deux parler longuement, l'air grave, mais personne n'a jamais eu l'audace de leur demander le sujet de leur discussion et encore moins d'y tendre l'oreille!

21 juin 2005

Les Anges s'envolent!

Et oui, venez vous envoler en compagnie des trapézistes du Cirque des Brumes! Je me remets doucement mais sûrement à écrire des artistes pour le Cirque, tout en continuant d'en sous- traiter certains. Je ne laisse pas tomber les nouvelles, et je vous donnerais la fin de la première journée d'ici peu. L'écriture de nouvelles est quelque chose que je trouve d'éprouvant et demandant énormement de concentration afin de faire en sorte que l'ensemble du texte soit cohérent. Mais bon, je ne laisse pas tomber aussi facilement!

Donc, voici devant vous les Anges, les Trapézistes du Cirque des Brumes!

Que dire de plus des deux trapézistes du Cirque des Brumes à part qu'ils font tourner toutes les têtes par leurs acrobaties aériennes mais aussi par leur charme fou? Et bien tout d'abord que l'histoire de chacun est loin d'être banale, tout comme leur rencontre et leur actuelle collaboration.

Julio Romano est né le jour de nöel dans une petite ville de Toscane en Italie. Ses parents, sans le sous, l'abandonnèrent devant une église peu après sa naissance et les prêtres le confièrent à un orphelinat religieux. Avec l'âge, Julio devint un enfant obéissant et pieux, ce qui fit le véritable bonheur des prêtres qui se chargeaient de son éducation. Ces derniers voyaient déjà le jeune garçon reprendre leur flambeau dans quelques années. Mais les hommes de Dieu avaient oublié quelque chose d'important: le physique avantageux du jeune homme. Rare étaient les filles qui ne se retournaient pas lors de son passage. Grand, dans les un mètre quatre- vingt, la peau mate, le torse musculeux dut au travaux de ferme, un regard sombre et des yeux malicieux se trouvant au centre d'un visage anguleux sur lequel repose des cheveux noirs coupés courts et en arrière. Mais, malgré son physique avenant et les regards charmeurs de la gente féminine, Julio ne semblait pas être un tombeur et il se désintéressait totalement des femmes, ne s'impliquant qu'à Dieu. Mais toute chose à une fin comme dit le proverbe, et celle- ci arriva en même temps qu'un cirque itinérant de gitans . Le cirque s'installa dans la mission durant quelques jours et y donna une représentation gratuite pour les enfants. C'est à cet instant que Julio rencontra la belle Ilva, une acrobate, et sa vie bascula. Tombé sous les charmes de la belle, qui elle- même n'était pas insensible aux seins, Julio pris la fuite en compagnie du cirque et serpenta en leur compagnie toute l'Italie. Il s'occupait d'abord des tâches subalternes- comme brosser et nourrir les animaux, nettoyer les roulottes- et ne touchait aucun salaire. Le patron du Cirque, un certain « Lilio », considérait qu'avec le gîte, le couvert, et les charmes de sa fille, il le payait suffisamment. Mais durant son rare temps libre, Julio s'exerçait en compagnie de la femme de sa vie. Il devint très vite un artiste accompli et « Lilio » décida de lui donner sa chance pour une représentation. Hélas, cette dernière ne se passa pas comme prévu.
Alors qu'Ilva commettait des pirouettes et que Julio devait la rattraper, elle glissa de ses bras et tomba la tête la première sur le sol, se rompant les cervicales et mourant sur le coup. Julio n'eut point le temps de pleurer la belle, car « Lilio », juste après, accouru avec d'autres membres du Cirque pour rosser le bellâtre à coups de gourdins. Ils laissèrent Julio, à demi mort et couvert de sang, allongé le long d'un chemin en pleine campagne italienne.
Une famille de paysan locaux le remit d'aplomb au bout de quelques mois et, dès qu'il fut sur pied, il se décida à quitter ce pays qui ne lui avait apporté que bien des malheurs. Traversant la frontière, il se rendit en France et fit chemin jusqu'à Paris, vivant de rapines. Mais un beau jour, à Paris, se rendant au cirque Napoléon III sur ordre d'un de ses commanditaires afin d'y commettre quelques méfaits, sa vie bascula de nouveau. Alors qu'il s'apprêtait à menacer un bourgeois de la capitale emplis de dettes de jeux, il vit deux hommes voltiger dans les airs tels des anges, passant d'une plate forme à une autre. Julio resta bouche- bée devant ce spectacle et revit d'un seul coup tous les moments de bonheur qu'il vécu au sein du cirque en Italie. Il n'avait plus qu'une idée en tête: devenir lui aussi un de ses anges et faire rêver la foule. Il réussit à s'introduire au sein des coulisses après le spectacle et rencontra Jules Léotard, un des artistes du numéro de trapèzes et même l'inventeur de cette discipline. Mais il ne fit qu'éconduire le jeune homme, prétextant qu'il avait déjà vécu un accident peu de temps avant à cause de l'effronterie d'un de ses élèves, et qu'il ne souhaitait pas remettre ça! Déçu, Julio quitta le Cirque d'Hiver, mais l'envie d'être trapéziste ne lui échappa pas et il décida de retrouver cet accidenté. Écumant les lieux sordides et les bars de la capitale, il tomba au bout de quelques jours sur celui qu'il cherchait. Avachi sur une table devant quatre bouteilles de vin se tenait un individu de très grande taille- près de 1.90 m- à la musculature sèche. Deux grands magnifiques yeux verts illuminés un visage fin à la peau parsemée de tâche de rousseur sur lequel reposait une chevelure blonde coupée à ras. Bien qu'il semblait avoir une trentaine d'année et que l'alcool commençait à faire des ravages, la beauté de ses traits et son physique musculeux faisait encore de lui un homme plus que séduisant qui, avant ce fatal accident, collectionnait les conquêtes féminines parmi le gratin de la capitale. Payant une bouteille de vin à cet homme, Julio s'en approcha et essaya de lui tirer les vers du nez. Le grand homme blond se présenta sous le nom de Henry Verneuil. L'alcool aidant, il dévoila toute sa vie.
Fils de saltimbanque, il naquit au sein du cirque Franconni, cirque d'un vénitien qui s'installa en France à la fin du siècle dernier mais dont les spectacles n'ont cessé d'impressionner les parisiens, à tel point que l'Empereur leur offrit le Cirque d'Eté sur les Champs- Elysés puis le Cirque Napoléon III ou Cirque d'Hiver un peu plus tard en 1852. Apprenant le noble art de l'acrobatie auprès de ses parents, Henry devint très jeune un artiste accompli et il commençait à jouir d'une certaine notoriété à l'adolescence. Mais il ne fait pas partie des hommes qui se contentent de peu: il veut aller toujours plus loin, pousser les limites jusqu'à leurs extrémités. Il cherchait à chaque fois à réaliser des figures de plus en plus complexes et dangereuses, ce qui fit frémir ses collègues mais enchantait le public qui en redemander toujours plus. C'est à ce moment qu'il fit la rencontre de Jules Léotard, un gymnaste accompli, qui lui proposa de monter ensemble un numéro d'acrobatie aérienne sur des trapèzes. Henry accepta sans hésiter et, avec de l'acharnement et de nombreux mois de répétitions, ils montrèrent leur numéro au public pour la première fois en 1859. Le numéro consistait juste à passer de trapèzes en trapèzes, rien de bien compliqué. Mais les deux hommes se prirent au jeu de la célébrité et tentèrent des tours de plus en plus complexes. Ils se mirent donc à enchaîner les pirouettes et surtout les sauts périlleux. Henry les tenta le premier et, voyant qu'il réussissait sans problème pour un, il essaya d'en faire deux. A deux, son rêve devint d'en faire trois, mais là Jules devint sceptique. Malgré les recommandations de ce dernier, Henry, devant tout le public parisien amassé et la présence même de l'Empereur au Cirque qui portait son nom, tenta son triple saut périlleux. Mais hélas, il avait vu trop grand il ne réussit même pas à atteindre les mains tendus de Jules. IL fit une chute de près de 10 mètres en plein milieu de la piste, n'étant amorti que par de vulgaires matelas. Ces derniers lui permirent de ne pas périr à cette chute, mais ne l'empêchèrent point d'être estropié à vie, la jambe droite paralysée et l'obligeant à se déplacer avec une canne. Ayant créé l'horreur et l'effroi, il se fit remercié du Cirque et se mit à errer dans les rues de Paris, tel un cadavre sans âme, se plongeant dans l'alcool et accumulant les dettes.
Julio écouta Henry raconter son histoire avec intérêt. Une fois que ce dernier finit, il lui annonça son envie de devenir lui- même trapéziste, de réaliser l'exploit du triple saut périlleux et surtout que cet art lui soit enseigné par nul autre que Henry Verneuil et que ce dernier devienne en plus son assistant sur scène. L'estropié rentra dans une immense crise de rire et à coup de canne il chassa l'opportun afin de se remettre à boire. Mais, les journées passant, les dettes s'accumulant, les assauts répétés de Julio et l'envie de retourner au monde qui est le sien depuis son enfance firent qu'Henry céda et accepta de former Julio. Par contre, il fallait déjà trouver un cirque qui serait prêt à les embaucher, et surtout embaucher un trapéziste estropié. Dans leur quête d'employeur, ils tombèrent sur le Mr Loyal du Cirque des Brumes qui les embaucha sans poser de questions et ne sembla pasprêter attention aux problèmes physiques d'Henry. Quand ce dernier en faisait mention, Loyal ne faisait que sourire et disait calmement qu'il avait bien pire au sein de son cirque.
Depuis prêt d'un an qu'ils ont rejoint le Cirque des Brumes, ceux que l'on surnomme désormais les Anges passent leur journées à s'entraîner. Il est à croire que les deux hommes étaient fait pour se rencontrer car, depuis qu'ils se connaissent, ils ne se quittent plus et les deux sont rayonnants. D'humeur joviale la plupart du temps, ils se sont très bien intégrés au sein du Cirque des Brumes et tout le monde en parle avec respect. Surtout de Henry, qui semble proche des « freaks » et semble se fâcher lorsque l'on a le malheur de mal en parler. Mais il y a tout de même des rumeurs qui circulent sur les deux hommes. Partageant la même roulotte et étant tout le temps ensemble, éconduisant toutes les femmes qui leur ont fait du charme, nombreux sont ceux qui pensent que les deux trapézistes connaissent d'autres moyens pour s'envoyer en l'air, surtout les clowns qui ne sont pas avares de ce genre de raillerie.

10 juin 2005

Suite de la journée une

Et oui, j'avance au petit à petit dns la rédaction du Cirque malgrè quelques tracas quotidiens... mais je vous livre ici la suite de la journée une!

Les roulottes, contenant aussi bien les saltimbanques et autres animaux semblent disposées en arc de cercle autour de deux chapiteaux postés l'un à côté de l'autre. Aussi bizarre que cela puisse paraître, un des chapiteaux est plus petit que l'autre. J'arrive aisément à m'imaginer ce que doit contenir le plus grand, comme les gradins, la piste et tout l'attirail d'un cirque digne de ce nom, mais pour ce qui est du second, le plus petit, cela m'échappe. Peut- être est- ce un chapiteau qui sert à entreposer la ménagerie, une sorte de zoo. Les roulottes, tout comme les deux chapiteaux, sont recouverts de couleurs criardes, essentiellement du rouge et du jaune, créant un véritable contraste avec le temps maussade et grisâtre de cette journée.
Tout en continuant de suivre Loyal vers une destination inconnue, j'observais les artistes du cirque qui semblaient à ce moment vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Je vis par là- même une ravissante jeune femme aux cheveux blonds comme les blés et à la plastique parfaite brosser des chevaux avec attention, les clowns qui, sous les vociférations de leurs voisins, peignaient de toutes les couleurs de l'arc en ciel aussi bien leurs roulottes que leur congénères, un homme de forte stature qui prenait son bain avec ses otaries et une artiste aux formes opulentes et bien proportionnées en train d'étendre son petit linge sur un fil pendu entre deux roulottes.
Je compris rapidement où voulez me mener le crétin aux grandes enjambées lorsque j'aperçus un grand attroupement d'artistes en train de répéter au centre de l'arc de cercle formait par les roulottes à l'arrière des chapiteaux. Il y avait d'un côté des jongleurs qui se faisaient passer des torches enflammées, un grand gaillard au crâne rasé et aux bacchantes aussi impressionnantes que celles de Mr Loyal qui soulevait des altères et une femme habillée comme un cowboy- elle ressemblait à s'y méprendre à Calamity Jane- qui s'amusait à jongler avec deux revolvers à six coups. Tout ce petit monde s'arrêta et me regarda avec attention. Je me sentis alors mal à l'aise devant tous ses yeux braqués sur moi. Mr Loyal regarda, d'un mouvement circulaire de la tête regarda tour à tour les différents artistes, puis, de sa voix forte, il déclama: « Mes amis, nous avons un nouvel artiste parmi nous! Mais hélas, nous ne savons pas encore en quoi il va nous être utile! Avez- vous une idée? » Puis, se tournant vers moi et me regardant droit dans les yeux, il me dit: « Mais peut- être que l'intéressé a ses préférences? Dans quel art êtes- vous doué? »
La mine défaite et surpris par sa question, je regarda tour à tour Loyal et les différents artistes présents qui eux me répondaient par des sourires. Balbutiant et cherchant mes mots, je réussis tout de même à formuler une réponse cohérente: « Euh... A vrai dire, je suis écrivain, je sais jongler avec les mots, mais pas avec des objets. Je suis habitué à faire le pitre parmi mes amis, alors, je peux me proposer en clown? »
Ils se mirent tous à me regarder avec un air de négation et je me sentis tellement mal à l'aise que je me mis à rougir. Et boum! Loyal, me regardant avec un sourire, me mis au même moment une tape dans le dos. Je ne sais pas si ce gaillard connaît sa force, mais quoiqu'il en soit, je gis désormais trois mètres plus en avant le visage dans la boue en train de brouter l'herbe et les bras en croix! Le grand gaillard au crâne rasé qui soulevait des altères s'approche alors de moi et me tend la main afin de m'aider à me relever. Sans hésitation, j'accepte son geste et je me retrouve très vite de nouveau sur mes deux pieds, tout en profitant pour lancer un regard noir à ce crétin au chapeau haut de forme. Une fois de nouveau sur pied, le grand costaud me lança un sourire et me dit dans un accent allemand à couper au couteau: « Bonchour! Jé me nomme Hanz! Enchanté de fou connaître! »
« Euh... Ench.. Enchanté de même... » lui répondis- je tout en tentant de retirer la boue de mes vêtements. Déjà que cette salopette n'avait guère bonne mine avant, elle était désormais dans un état pitoyable. Loyal me regarda alors de son air grave, et me dit: « Hélas, vous êtres trop novice au sein de notre troupe pour faire des clowneries, mais peut- être vous sentez- vous attirer par autre chose? » Alors que je continuais à frotter ma salopette de mes mains pleines de boue, j'essayais de me remettre les idées en place. Mais chez quelle bande de dingues suis- je tombé? Il faut désormais une formation et des qualifications pour faire clown? Certes, le monde du cirque m'était totalement inconnu jusqu'à cette drôle journée- mon père, lorsque j'étais jeune, a toujours refusé de m'amener dans ce genre d'endroit, prétextant que les animaux y étaient mal traité et que c'était hors de prix pour ce que c'était-, mais tout de même, ça doit pas être bien compliqué ce qu'ils font non?
Alors, je me lançai dans une nouvelle tentative: « Et bien, je suis capable de faire des tours de passes- passe avec les pièces, pourquoi pas magicien? »
Là, le regard de foule assemblée passa de la négation à l'effroi, comme si mes paroles étaient un sacrilège ultime. Voyant que ma proposition avait franchement l'air déplacée, j'essayai de me reprendre en lançant: « Mais bon, je n'ai jamais vraiment été doué pour ça.... Je sais pas, laissez- moi essayer de lancer des couteaux! »
Le sourire revint subitement sur leur visage. Certes, je n'avais nullement l'explication de leur effroi, et je me demandais si je l'aurais un jour- mais au moins, quoique j'ai pu dire de mal, j'avais espoir que l'on ne m'en tint pas rigueur.
La femme habillée en cowboy, redressa alors son chapeau et cessa de jongler avec ses six- coups. Elle me regarda droit dans les yeux avec un large sourire. Je ne serais dire si ce sourire était moqueur ou encourageant, mais il me fit chaud au coeur. Cette femme avait des très fins et un visage anguleux magnifiquement éclairés par deux splendides lanternes vertes comme des émeraudes. De fines boucles dorées et en bataille semblaient être dissimulées sous son large Stetson. Mais, en y regardant de plus près, je vis aussi que bien qu'elle ne semblait guère avoir plus d'une trentaine d'années, son visage était creusé, émacié et couvert à certains endroits de couperoses. Sans aucun doute les effets de l'alcool qu'elle doit boire sans modération.
Après ce charmant sourire, ce Lucky Luke au féminin se mit à siffler et faire de grands gestes de la main comme si elle hélait quelqu'un.

9 juin 2005

Jounée une!

Et oui, la première journée de notre individu du XXième siècle qui se retrouve au sein de ce Cirque on ne sait comment (LOL ;)) et décide d'y raconter ses aventures par l'intermédiaire d'un journal intime (en fait, l'ouvrage de jeu que vous aurez entre vos mains dans un futur proche. Je ne voulais pas, à la base, publier sur le blog les nouvelles mais celle- ci ne vous apprendra pas de grand secret. En effet, elle est encore au stade inachevée, même si elle est bien avancée. Attention ,je ne l'ai point relu, donc à mon avis, elle doit être truffée de fautes en tout genre et d'un style excécrable... Mais bon, si vous êtes téméraires ou curieux, n'hésitez pas ;):)

Autre point important que je voulais vous précisez, c'est que je vais décaler l'époque dans laquelle le Cirque va évoluer. Et oui, il ne sera plus à la Belle- Epoque et en 1900, mais en pleine fin du Second Empire, de la Commune de Paris et de la guerre contre la Prusse et l'occupation de 1870- 1871. C'est une époque sombre, luxueuse et décadente, tout en constraste que je souhaite pousser à l'extrême (n'oublions pas que le Cirque évolue dans le Rêve- ou dans le Cauchemar- donc dans le reflet du monde à cette époque et non la réalité de cette époque). Je pense que cette époque rude fera un excellent contraste avec le Cirque qui est coloré, onirique, poétique et plein d'espoir. Bref, je ne connais pas trop cette époque, mais je commence à me documenter sérieusement en me procurant des ouvrages comme Histoire sociale de la france au XIXième Siècle, des ouvrages sur Napoléon III et son règne, mais aussi des Bandes- Déssinées comme celle excellente de Tardy sur cette époque, Le Cri du Peuple, qui m'aidera fortement pour le côté sombre et desespéré. Et oui, je tiens à rappeler que le Cirque est un univers onirique sombre, même s'il se veut optimiste.

Comme vous avez aussi pu le constater, vous pouvez désormais contempler la bannière du Cirque en haut du Blog. Je tiens à remercier Ilghorg une fois de plus pour son travail (surtout que je fus très exigeant avec lui).
Mais bon, je vous laisse découvrir cette nouvelle expérimentale et au style totalement affreux (je pense que je vais la retraviller au moins cinq ou six fois... Voir plus, je suis un éternel insatisfait...)

Jeudi 16 XX 1870

J'ouvre délicatement les yeux. Ma tête continue à me faire mal de manière effroyable: c'est comme si toute une chaîne de montage d'une usine Citroën avait tapé dessus au marteau. Malgré que ma tête tourne et que j'ai perdu tous mes repères, j'essaie tout de même de me relever de cette banquette inconfortable. Mais rien n'y fait. C'est comme si mes muscles étaient tétanisés et refusés l'ordre que mon cortex leur envoi. J'ai l'impression qu'il ne me reste plus que la manière forte, et je décide donc de me lever d'un bond, quel qu'en puisse être les conséquences. Concentrant toute mon énergie dans les muscles de mon dos, je me lève précipitamment et bang! J'avais déjà l'impression que ma tête était passée dans un rouleau- compresseur, j'ai maintenant la sensation qu'elle va exploser! Je n'ai pas perdu connaissance sur le choc, mais la douleur est extrême... Quelle idée de mettre une banquette superposée escamotable au dessus de ma couche et de la laisser rabattue alors qu'elle semble inoccupée?
Hurlant de douleur tel un enragé, les yeux fermés et les mains tenant ma tête, je m'extrais tout de même de la couche en m'avançant à tâtons. Sentant du bout des doigts une chaise, je décide de m'asseoir sur cette dernière jusqu'à ce que la douleur cesse. Au bout de quelques minutes qui m'ont semblé être une éternité, je ré ouvre les yeux et là, la douleur est encore plus grande que de me cogner mille fois la tête sur un lit! Ce n'était pas un rêve qui m'est arrivé, ou même un cauchemar: en fait, je ne serais départager aucun des deux dans cette situation. Ce qui est sûre par contre, c'est que je me trouve dans une roulotte en bois craquelé et commençant à pourrir, possédant quatre lits superposés escamotables crasseux recouverts de draps emplis de puces et autres vermines- dont un a bien failli me tuer, et une chaise où la paille commence à se faire rare sur laquelle je suis actuellement assis. Instinctivement, je me lève et me dirige vers deux bouts de tissus rouges totalement décolorés et effilochés qui semblent être des rideaux. Les écartant, je regarde au dehors. Le temps semble brumeux, maussade et vouloir recouvrir une plaine emplis de champs à perte de vue. Aucune habitation ou âme qui vive à l'horizon. Rien. Que des champs, et pas même un chemin!
La première question qui me vient à l'esprit est de savoir si je suis encore dans ce cirque de malheur. J'ai l'impression qu'à tout instant la vieille bohémienne de ce qui semble être hier, va débouler de dessous le lit avec ses cartes et encore m'embrouiller l'esprit avec ses notions de Destinée, ou alors ce grand bonhomme avec son chapeau haut de forme, sa veste de dompteur et ses bacchantes impressionnantes. Mais si ce dernier n'avait qu'un accoutrement étrange, cela irait encore! Mais en plus, il marche à grand pas et possède un ton et un sourire niais qui ne m'inspire guère confiance. Je préfère encore la Bohémienne, elle est plus directe pour vous pervertir la cervelle!
C'est alors que j'essayais de remettre dans l'ordre dans ma chevelure complètement décoiffée malgré l'absence d'un miroir et de défroisser mon t- shirt et mon jean, qu'arriva justement cet oiseau de malheur, déboulant dans la roulotte comme un forcené.
« Bien le Bonjour! » me lança- t'il d'une voix tonitruante qui faillit me percer les tympans. Posant les mains sur mes oreilles et lui lançant un regard noir, je l'observais des pieds à la tête puis, essayant de reprendre mon calme, je lui lançais: « Ouais, bien le bonjour si vous le dîtes.... Qu'est- ce que je fais ici? » Ce grand nigaud avec son chapeau haut de forme me sourit. Pas un sourire cynique ou emplis dédain- hélas car j'aurais tout de suite sût dans quel genre de traquenard j'étais tombé, mais un sourire qui semblait à la fois franc et sincère. Il n'avait nullement l'air d'être offusqué par mon comportement dédaigneux. Puis, de sa voix forte qu'il essaya de contenir dès qu'il s'aperçut que je plaquais mes mains sur mes oreilles, il me répondit: « Mais vous êtes ici au sein du Cirque des Brumes pardi! Et si vous êtes ici, c'est pour devenir un artiste, non? », puis, d'un air soucieux et en plaquant une main sur son menton, il lança: « Tout du moins, c'est que nous pensons tous ici... Si une personne se présente ici, c'est pour jouer un numéro au sein de la troupe! ».
Mon sang se mit alors à bouillir, et les paroles jaillirent de ma bouche tel des serpents: « Mais je n'ai jamais demandé à mettre les pieds dans ce satané Cirque! Comment sort- on de cet endroit de malheur? Répondez- moi! »
L'air tout à coup grave, Mr Loyal me regarda avec des yeux tristes et me répondit: « Mais si vous êtes ici, c'est parce que vous le voulez bien? Allons, nous avons tous un peu le cafard et le trac à nos débuts ici, mais vous allez vous y faire! »
Dans quel asile psychiatrique suis- je tombé? Je me retrouve en plein milieu d'un endroit et je ne sais comment et cet imbécile me parle de trac? Je me pinça la peau avec un force incroyable mais, face à la douleur qui me fait jaillir un cri et ma peau violacée à cet endroit, je suis à l'instant même que je n'étais hélas point en plein cauchemar, donc aucune opportunité de se réveiller et mettre fin à cette situation burlesque à l'extrême.
Puis, semblant se rappeler quelque chose, Mr Loyal me regarda avec ses yeux étonnés, ouvrit un placard et en sorti des vêtements. Les posant sur la table en face de moi, il me dit: « Nous n'allons pour laisser sortir dans cette accoutrement! Je vous ai donc fait préparer des vêtements! ».
J'observais avec attention les vêtements qu'il posa devant moi. Il s'y trouvait une vieille salopette bleu emplie de tâche de graisse et ayant une odeur nauséabonde, ressemblant à s'y méprendre à celle d'un animal sauvage, accompagnée d'une vieille paire de galoches toutes trouées. Face à l'odeur de cette salopette, je ne pus m'abstenir d'avoir un mouvement de recul et, fixant Loyal, je lui lança en pleine figure:
« Et vous voulez que je porte ça? Vous n'êtes pas sérieux tout de même! Vous l'avez trouvé où cette salopette, dans la cage au lion? ». Là, le grand homme parti dans un fou rire qui m'effraya au plus haut point. Je n'apprécie guère que l'on se moque de moi, et encore moins ouvertement. Ceci à tendance à me faire perdre mes moyens et confiance en moi.
« Certes non! » me répondit- il tout en continuant de rire, « Mais vous n'êtes pas très loin du compte! ».
Sa réponse énigmatique me laissa circonspect et, pour tacher de l'oublier, je me décidais à enfiler cette salopette odorante et ses vielles chaussures trouées. Le grand gaillard, lui, s'assit sur la chaise que je venais de libérer et m'observa tout ce temps là. Une fois revêtit de mon nouvel accoutrement, je repris mon courage et mon calme, et je me tentais de lui lancer: « Et puis- je faire un tour dans les environs m'acheter de nouveaux vêtements? » Et là, telle une tornade- comme si ma question avait provoquée chez lui cette précipitation- il ouvre la porte et me lance: « Mais nous verrons ça plus tard! Nous devons d'abord déterminer dans quel numéro vous allez évoluer au sein du Cirque et qui seront vos tuteurs! »
Puis, franchissant le pas de la porte, il descend les quelques marches à grande vitesse et marche avec de telles enjambées et une telle facilité qu'il me faut courir à ses côtés pour aller à son rythme! Bref, une scène des plus pittoresques, où j'ai l'impression d'être un caniche courant dans les pattes de son maître...
Alors que je m'essouffle à le suivre- le sport n'a jamais été mon truc- et que lui semble semble aller à une allure de promenade, j'observe attentivement le paysage autour de moi.

6 juin 2005

Jeux de rôle et ethnologie?

Bon, je vais vous faire part d'une petite réflexion que j'ai en ce moment et comment je vois la chose.

Lorsque l'un d'entre nous écrit un jeu de rôle, pour les peuples qui le compose, il pyuise généralement ses ressources soit dans un univers déjà éléboré, soit dans le passé ou dans le monde qui l'entoure. Mais, généralement; ces ressources sont purement livresques ou dans certains cas cinémathographiques.
Je vais donner un exemple. Disons qu'une personne désire écrire un jeu de rôle sur les amérindiens. Il va, à coup sûre, s'intéresser au sujet par différents ouvrages y traitant et voir quelques films ou expositions pour le côté visuel. Mais sa retranscription de la civilisation amérindienne, même s'il l'altère pour les besoins de son jeu, sera livresque et rien d'autre, et généralement la description en sera peu vivante, digne d'un guide touristique ou d'un livre d'histoire- géographie.
Mais qu'en serait- il si notre auteur se serait rendu dans un réserve amérindienne et y serait séjourné quelques temps, en discutant avec différentes personnes sur les us et coutumes, participer aux fêtes religieuses et s'entretenir avec les anciens des temps jadis? Alors, et à n'en pas douter, la description des amérindiens par notre auteur pour son jeu serait vivante et ponctuée d'anecdotes, comme s'il volait nous faire partager son expérience unique.

Certes, la plupart d'entre nous ne pourra jamais faire ce genre d'expérience pour diverses raisons: parce que se rendre dans une tribue ou autre peuplade peu revenir cher, que ce peuple n'existe plus, que le peuple décrit est purement fictif (un petit voyage chez les elfes? Laughing Wink) ou peut- être tout simplement parce que le peuple en question est totalement refermé sur lui- même.
Il y a aussi le cas de l'époque me diriez- vous? Là, je ne suis pas vraiment d'accord! Il est possible pour la plupart d'entre nous d'entrer en contacte avec des gens passionnés de reconstitution historique, et croyez- moi, le panel des époques et des lieux est très vaste. Vous voulez faire un jeu médiéval: pourquoi ne pas faire un peu de reconstitution pour se mettre dans la peau d'un habitant de cette époque et rééllement ressentir le poids sur soit d'une cotte de maille et gambison? Du Far West: la encore il existe des passionnés!

Personnellement, il y a de grandes chances que je tente l'expérience d'ici peu par rapport au jeu que je suis en train d'écrire: le Cirque des Brumes. Afin de bien ressentir la vie d'un cirque itinérant, je suis entré en contact avex l'un d'eu, et il m'a fait part de la grande possibilité que je puisse les suivre pendant quelques temps sur leur tournée. Certes, mon jeu aborde le cirque durant la Belle- Epoque et je serais dans un cirque moderne, mais je pense que certaines traditions ont dut perdurées. Et, vu que l'un des personnages principaux du Cirque est une bohémienne, je suis aussi rentré en contact avec des associations rom- gadjé de ma région. Je m'entretiens pas mal avec les roms, et je pense aussi pouvoir réussir à séjourner parmi eux quelques temps pour bien m'imprégner de leur mannière de vivre et de leurs coutumes afin que mes descriptions pour le Cirque soient vivantes. Au niveau de l'époque, bien entendue, je suis en contact avec une troupe de reconstitution Belle- Epoque et de nombreux spécialistes.

3 juin 2005

Ca avance!

Et oui, le Cirque des Brumes avance! Sa création n'est nullement stoppée. Pour l'instant, je préfère me consacrer sur l'essentiel du livre: les nouvelles.
Vu que le jeu sera présenté sous forme d'un journal intime d'un membre du Cirque y racontant ses journées au jour le jour et y détaillant toutes les informations et secrets que que contient cet assemblage de roulottes et de toiles, les nouvelles seront par conséquent non présentes sur le blog. Mais vu que je pense aussi très prochainement attaquer d'autres saltimbanques, c'est avec grand plaisir que je vous les ferais découvrir sur ces pages.

En attendant, voici une petite illustration en couleur de Mr. GULLIVER en couleur signée par Ilhgorg: