Le Cirque des Brumes

Le Cirque des Brumes est un Blog concernant la création pas à pas du jeu de rôle du même nom. Ce jeu de rôle, plein d'onirisme et de poésie, se situera dans un cirque parcourant la France à la Belle- Epoque, avec dans ses roulottes les célèbres clowns, trapézistes, jongleurs mais aussi les Freaks, les "monstres de foire".

Nom :
Lieu : LORIENT, Morbihan (56), France

Le Géant Petit je suis quand pour les enfants et l'onirisme j'écris, Greg Romano pour de l'Epouvante et du fantastique et Finn pour mes amis. Sinon, simplement Anthony dans la vie de tous les jours, auteur amateur de jeu de rôle, nouvelles et romans fantastiques, pour les petits et grands.

23 février 2006

Synopsis de scénario


Et bien, comme promis- même si j'ai un peu de retard-, voici la trame de scénario que j'ai masterisé lors de la Convention Les Ballades Oniriques.
C'est un petit scénario sans prétention qui est parfait pour découvrir en douceur la période de la guerre de 1870 en France ainsi que le Cirque. Beaucoup de passages sont expressement peu décrits afin de laisser le champ libre aux MJs et au joueurs. Comme d'habitude, vos commentaires sont les bienvenues!

Petit résumé de la situation de la ville d'Orléans durant la guerre de 1870:

Ceci est repris du site « Histoire de la ville d'orléans » URL: http://morgann.moussier.free.fr/orleans/index.html

La guerre contre la Prusse

4 septembre 1870 : à la suite de la défaite de Sedan, des rescapés de la bataille sont pris en charge par la population orléanaise. La République est proclamée, mais la guerre continue. Le 5, M. Péreira est nommé prefet du Loiret par le gouvernement de défense nationale.
Le 14, Pereira annonce aux orléanais que l'ennemi approche. Le conseil municipal supprime les droits d'octroi sur les animaux en transit et les troupeaux sont amenés sur la rive gauche. La défense d'Orléans est alors sous la responsabilité du général Peytavin, lui-même sous les ordres du général De Polès.

Dans la nuit du 20 au 21, des informations contradictoires en provenance du front, décident Peytavin à passer à Loire, puis à faire sauter les ponts. Pereira estimant le danger moins pressant, parvint à sauver les 2 ponts. Le 22 au matin, la ville est abandonnée par les soldats. Dans la journée le général Faye, successeur de Peytavin arrive à Orléans, suivi le lendemain par le général De Polès.
Les orléanais apprennent alors que les prussiens ont investi Pithiviers.
Les jours suivants, des combats ont lieu au nord de la forêt. Le 26, De Polès apprend par les espions l'arrivée de seize escadrons de cavalerie prussienne et de quarante canons. Il décide à son tour de battre en retraite au sud de la Loire, laissant cinq à six cents hommes dans la forêt. En réalité, les soldats prussiens en question étaient chargés de ravitailler les troupes assiégeant Paris. Les orléanais disposent ainsi d'un répit de quelques jours, au cours duquel on voit revenir le général de Polès, peu fier de sa manoeuvre.
Le général de Lamotte-Rouge, un militaire énergique, vient alors prendre le commandement des troupes qui défendent la ville. Le 5 octobre, il ordonne une offensive sur Toury, et repousse ainsi les prussiens en dehors du département, les forçant à quitter Pithiviers. Malheureusement, ce fait d'armes attire l'attention du commandement allemand, qui inquiet de cette activité, envoie sous les ordres du général von der Tann, quinze mille bavarois appuyés de cent canons, en direction d'Orléans. Lamotte-Rouge ne dispose quant à lui que de dix mille hommes et quelques pièces d'artillerie.
Le 10 octobre, le 1er corps bavarois attaquen Artenay, et le bruit des coups de canons fait sortir les orléanais dans la rue. A l'issue d'un violent combat, les français doivent se replier. Lamottte-Rouge part à Cercottes pour évaluer la situation et décide à lui aussi de se replier sur la rive gauche.

Les combats du 11 octobre

Le lendemain cependant, les troupes d'arrière-garde tentent encore de contenir l'avancée allemande. Les soldats français, retranchés dans les faubourgs, aux Aubrais et aux Aydes, sans ordres de leur commandement, entament alors un combat de rues héroïque, à l'image du bataillon du commandant Arago, qui sera tué devant le numéro 423 du faubourg Bannier. Toute la journée, soutenus par les habitants qui recueillent et soignent les blessés, la résistance qu'ils opposent est telle, que les allemands n'ont d'autre choix que de les bombarder. Quelques obus se perdent dans le centre ville, mais le maire, M. Crespin refuse d'arborer le drapeau blanc.
Mais les derniers soldats français sont pris en tenaille et tués pour la plupart.
Vers 19 heures, les bavarois commandés par le général von der Tann envahissent la ville, en pillant au passage les épiceries.

L'occupation bavaroise

Le lendemain, Von der Tann exige une contribution de geurre de 1 500 000 francs sous 24 heures assortie de 500 000 de réquisitions en nature.
Les bavarois étant catholiques, Mgr Dupanloup accompagné d'Adolphe Crespin, intervient auprès de von der Tann. Ce dernier, qui sait d'autre part que Dupanloup est en correspondance avec la reine de Prusse, réduit courtoisement ses exigences à 1 000 000 francs que le maire parvient à réunir en 2 jours.

La contre-attaque de l'armée de la Loire

L'armée de la Loire, repliée au sud de la Ferté-Saint-Aubin et commandée désormais par d'Aurelle de Paladines, riposte le 5 novembre, en attaquant simultanément à l'ouest et à l'est, tout en étant bénéficiant de l'appui des francs-tireurs.
La contre-attaque est couronnée de succès, forçant von der Tann à quitter la ville. A 22 h, les troupes françaises arrivent à Orléans, et les bavarois restés sur place sont faits prisonniers.

La reprise d'Orléans par les prussiens

Le 10 novembre, Gambetta et d'Aurelle se rencontrent à Ingré, et décident qu'Orléans doit devenir le camp retranché de l'armée de la Loire. La ville est ceinturée de batteries.
Pendant ce temps, les armées allemandes se regroupent, et d'Aurelle ne peut plus risquer une offensive sans exposer ses troupes à des dommages importants. Néanmoins Gambetta insiste pour qu'il passe à l'offensive, et le 1er décembre la bataille s'engage, tournant à l'avantage des français qui occupe au soir Villepion et Terminiers. Le 2, d'Aurelle prend Poupry, mais Chanzy ne parvient pas à se maintenir à Loigny, et le lendemain, les français commencent à reculer : Martin des Paillières à Chilleurs, puis d'Aurelle à Cercottes.


Le 4, ils tiennent encore Gidy, Cercottes et Patay, mais les allemands avancent sur la route de Chilleurs, les forçant à se replier en ville.
Redoutant un combat similaire à celui du 11 octobre, les allemands décident de ne pas attaquer de front. Ils s'infiltrent jusqu'à La Chappelle et par le faubourg Bannier. A 9 heures, ils sont aux Aubrais. Les prussiens envoient un parlementaire pour demander l'occupation de la ville en menaçant de la bombarder. A 10 heures, d'Aurelle ordonne l'évacuation de la ville.

L'occupation prussienne

Les armées prussiennes sont sous les ordres du prince Frédéric-Charles, décidé à se montrer moins conciliant que von der Tann, lors de la première occupation.
La municipalité est maintenue en fonction pour servir de lien entre le prince et les orléanais. Frédéric-Charles s'installe à la préfecture. Le préfet Pereira est enfermé chez lui, où il mourra le 20 janvier, faute de soins. La dureté de l'hiver et les réquisitions rendent la vie des orléanais très difficile
Entre octobre et avril, plus de 20 000 blessés sont soignés dans la ville, allemands et français confondus.
Pendant ce temps, les allemands, redoutant une contre-attaque française, renforcent les défenses de la ville.
Le 16 décembre, au cours d'une rixe, un soldat est tué. Le prince Frédéric-Charles exige 600 000 francs d'amende, réunis avec peine par la municipalité.
Le 4 janvier, le prince Frédéric-Charles est remplacé par le prince Louis de Hesse. Le 6, le roi Guillaume incorpore le Loiret au gouvernement général de Versailles et place à sa tête le baron von Koemeritz.
A la mi-janvier, le prince de Hesse réclame une contribution de guerre de 25 francs par habitant. La municipalité parvient à gagner du temps jusqu'à la signature de l'armistice le 28 janvier, après la capitulation de Paris. Mais le sort des villes occupées ne fait l'objet d'aucune convention, et le conseil municipal doit à nouveau parlementer avec les autorités prussiennes qui exigent finalement le versement définitif de 200 000 francs que les orléanais parviennent à éviter de payer, en attendant la signature de la paix le 26 février. Les soldats prussiens commencent à évacuer la ville le 8 mars, et le 17, le 13ème chasseurs à pied français fait son entrée à Orléans.


Orléans, le 16 décembre 1870

La ville est recouverte par un épais manteau de neige alors que la lente caravane du Cirque des Brumes y pénètre. L'hiver cette année est particulièrement rude, avec des températures très basses frôlant très souvent les -10/-15°C.
Orléans a subit un long siège durant la récente guerre contre la Prusse en 1870. Bien des bâtiments sont encore dans un état délabré et on ne compte plus le nombre de sans- abris errants, grelottants et mourants de froid par familles entières. Une autre chose qui ne manque guère, ce sont les vainqueurs de la dernière guerre: les prussiens. Ils pullulent dans toute la ville, démontrant sans ménagement aux citoyens d'Orléans qui sont les conquérants et les occupants.
Sous la neige qui ne cesse de tomber, le cirque investit une vaste clairière proche de la rive gauche de la Loire et tout le monde vient prêter main- forte aux manouvriers afin que les deux chapiteaux et le campement soient montés le plus rapidement possible. Mais, malgré une visibilité réduite par la tempête de neige et un sol durcit comme de la pierre par la glace, la troupe achève de tout installer peu avant le coucher du soleil et, bien que manquant de motivation dut à la fatigue, elle se tient prête à donner une représentation le soir- même avec l'aide des conseils avisés de Mr Loyal.

La Représentation

Alors que l'heure est avancée et que tout espoir de représentation semble compromis, une importante foule se laisse entrevoir au loin malgré la nuit et les importantes chutes de neige. Au fur et à mesure qu'elle s'approche de l'entrée du chapiteau, on peut facilement remarquer qu'ils sont tous impeccablement vêtus de blanc, le pantalon enfoncé dans de hautes bottes de cuir noir, et des cheveux blonds pour la plupart semblant vouloir s'échapper de dessous leur casque à pointe. Des prussiens, et au moins une centaine! Le pire, c'est qu'ils semblent être les seuls à vouloir assister aux spectacle. Pas un seul enfant ne se présente, pas même un vagabond cherchant un peu de chaleur sous le chapiteau.
Les artistes du Cirque des Brumes sont consternés de voir un tel publique et, très rapidement, un petit groupe de mécontents se forme sous la houlette des clowns et surtout de leur leader, le clown blanc Pipo. Alors que les prussiens prennent place sur les gradins, le clown fait mander Loyal et Gulliver et, une fois les deux « patrons » du cirque en face de lui, il les exhorte d'annuler purement et simplement la représentation, refusant tout bonnement de se donner en spectacle devant les « bourreaux de l'occident. »
Malgré leur sens diplomatique très développé, Loyal et Gulliver ont bien du mal à calmer les contestataires et pendant ce temps, de l'autre côté du rideau, on commence à entendre grogner des injures en allemand. Ces derniers s'impatientent et commencent à le faire savoir. Alors que toute négociation semble perdue, Gulliver trouve la parade pour remettre tout le monde au travail lorsque d'un ton calme mais résigné il déclare avec son accent britannique caractéristique: « L'armée prussienne devient impatiente... Et Dieu sait de quoi ses soudards sont capables en ambiance festive après avoir chacun ingurgité moult onces de substances alcoolisées... Si nous tenons à ce que le Cirque reste entier jusqu'à demain, il serait peut- être plus judicieux de faire fi à nos préjugés! » Pipo et l'ensemble des clowns se pliants, le reste de la troupe se résigne et se prépare alors pour le spectacle.
La représentation se déroule sous les vivats et les applaudissements des militaires du grand Otto Von Bismark. Bien que le spectacle donné par les artistes du Cirque soit leur plus minable depuis des lustres, les prussiens, saouls mais disciplinés, semblent entièrement s'en contenter! Après deux bonnes heures de spectacle, les soldats repartent en rang serré et hilares, disparaissant sous la neige qui n'a toujours pas cessé de tomber.

Le Matin

L'ensemble du Cirque se fait réveillé au petit matin non par le chant du coq, mais par des ordres semblant être beuglés en allemand et répétés peu de temps après en français. Sous un éclatant soleil qui a pris place à la tempête, chacun sort peu à peu de sa roulotte et aperçoit alors amassé en plein milieu de la caravane un vingtaine de soldats prussiens en arme accompagnés de deux civils en complet- veston noir. Alors que les PJ sortent de leur roulotte respective, ils entendent:
« Au nom de la loi, du Roi Guillaume, du gouvernement de Versailles et de son représentant dans le Loiret, le Prince Frédéric- Charles, veuillez tous sortir de vos roulottes avant que les soldats ne vous y délogent! Vous êtes tous en état d'arrestation! De quoi on vous accuse mon petit monsieur? Mais de meurtre! Nous savons que quelqu'un de votre satané cirque a tué le commandant prussien Helmut Von Renekam près des rive des la Loire, un peu plus haut que votre campement en se dirigeant vers Orléans. Aucune contestation n'est possible mon petit monsieur! Des preuves? Le fait de savoir que le commandant a passer ses dernières heures sous votre chapiteau, qu'il n'est jamais rentré à la caserne et qu'il a péri près d'ici, ça ne vous suffit pas? » Il est inutile de dire que l'un des policiers est en plein discours avec Mr Gulliver et que ce dernier ne semble pas avoir le dessus.
La plupart des membres du Cirque ont été regroupés et entourés par les soldats prussiens qui les tiennent en joue avec leur baïonnette. Il reste donc deux options aux Personnages- Joueurs: soit se rendre, soit sortir discrètement des roulottes et de se faire la malle! Autant dire que c'est la deuxième alternative que préconise le scénario et pour les aider, tous les animaux du cirque sortent tout à coup de leur cage et se ruent sur les soldats! Une belle panique en perspective, surtout lorsque l'on imagine cinq éléphant, une dizaine de fauves, un ours et bien d'autres encore en train de vous charger!
Si les PJ ont plus dans la tête de se rendre, faites leur comprendre qu'ainsi ils auraient plus de mal pour aider le cirque et prouver son innocence...
Les Personnages devront tout de même se faire discret sinon, à coup sûre, ils ne manqueront pas de lancer à leur trousse les soldats et par conséquent leur enquête sera malaisée!

Les Berges de Loire

A coup sûre, c'est ici que vont se rendre en premier les Personnages en recherche d'indices, étant donné que c'est ici que l'on aurait retrouvé le corps du commandant prussien.
Il ne leur faudra guère longtemps pour découvrir près de la rive un petit espace où la neige semble retournée et maculée de sang. En y regardant de plus près, on peut encore voir quelques morceaux de cervelle gelés et en déduire facilement que la victime a eu le crâne fracassé. En étant très attentif, on peut aussi distinguer qu'outre les traces de pas fraîches des soldats et des policiers, il se trouve aussi des traces imposantes devant correspondre à celles d'un homme corpulent et imposant, celles de bottes prussiennes et enfin des traces plus petites, devant correspondre sans aucun doute à celles d'un enfant. Si on suit ces dernières traces, elles semblent s'espacer de plus en plus au fur et à mesure (signe de course) et se dirigent vers Orléans.

Orléans

Que ce soit à cause des traces de pas ou pour un tout autre motif, les Personnages vont finir dans la ville d'Orléans. C'est une ville en pleine guerre et en état de siège qui a changé de camp pas mal de fois ces derniers temps. De plus, dut au récent meurtre d'un de ses commandants, le Prince Frédéric- Charles en a profité pour rançonner la ville, réclamant à la municipalité la somme astronomique de 600 000 francs. Bien entendu, afin de s'assurer que la somme soit perçu dans les meilleurs délais et d'éviter aussi les espions français, tous les accès sont sévèrement contrôlés et les prussiens ne laissent quasiment personne entrer ou sortir. Bien entendu, il y a toujours moyen de s'insinuer dans une ville, et je laisse les Meneurs de jeu improvisé ce passage à leur convenance!
Une fois en ville, il y a fort à parier que s'ils ont suivis les traces de pas près du lieu du crime, ils vont se rendre auprès des enfants errants afin de les interroger.
On perçoit facilement qu'Orléans est en guerre: la plupart des bâtisses sont en ruine, les roues boueuses et jonchées d'immondices et les bidons- ville ne cessent de pousser. Bien entendu, il en est tout autre pour les occupants et ceux qui collaborent... Les personnages, assez bien habillés par rapport au reste de la population ne tarderont pas à être considérés comme suspect aussi bien par la populace que les prussiens et ils risquent très vite d'attirer ces derniers à eux!

Il sera donc aisé aux Personnages de trouver des enfants errants pour les interroger, mais ces derniers semblent apeurés et méfiants.. Il faudra être très persuasif- en utilisant la confiance, le réconfort, l'argent, mais peut- être éviter la force- pour leur faire cracher leur effroyable secret: quelques gradés prussiens, dont le commandant Von Renekam, sont très friands de jeunes garçons. Une fois qu'un des enfants aura fait cette terrible révélation, les autres, les larmes aux yeux, révéleront alors les sévices qu'ils ont chacun subit, plongeant les Personnages dans l'horreur et leur faisant gagner un point de Cauchemar. Par contre, aucun ne semble savoir lequel d'entre eux aurait put se trouver en compagnie du commandant le soir de son meurtre.
Les Personnages ont désormais un mobile pour le crime, mais il ne connaisse toujours pas le nom du meurtrier ni celui de l'enfant témoin à ses dépens.

La Chance Sourit Aux Audacieux

Le soir, peu avant que le soleil se couche, ils aperçoivent des soldats emmenant de force et battant un enfant. Il y a fort à parier que les joueurs vont intervenir d'une manière ou d'une autre. La meilleure étant- de loin- d'ameuter la populace et de provoquer une émeute. Voyant les esprits s'échauffer, les soldats vont tirer quelques coups de feu en l'air histoire de disperser la foule puis ils vont s'enfuir aussi vite qu'ils sont venus. L'enfant, au lieu de s'enfuir, regarde attentivement les Personnages et, la mine grave, prendra la parole: « Vous ressemblez à des artistes du Cirque qui était posté un peu en contrebas de la ville avant que les prussiens ne viennent les mettre en prison. Vous êtes du Cirque, c'est ça? Bien, je sais alors que je n'ai rien à craindre de vous, loin de là! Ca fait deux fois que des gars du cirque me tirent d'ennuis avec les les soldat! Quoi, vous n'êtes pas au courant pour la première fois? C'est un grand costaud de chez vous, un géant incroyablement fort avec une toute petite tête! Alors que le commandant essayait de me molester, j'ai vu ce grand homme arriver comme une furie, soulever le corps du soldat et lui fracasser la tête contre la glace! »
Les Personnages connaissent enfin le meurtrier- un des leurs qui a une excuse plus que valable-, son mobile et son unique témoin. Reste désormais à convaincre les autorités, ce qui ne sera pas chose simple: les autorités françaises- quand elles ne collaborent pas- feront comprendre que se sont les prussiens qui ont le dernier mot et les prussiens- s'il daignent les recevoir- les jetteront tout bonnement auprès de leurs camarades en prison. Bref, il ne reste plus qu'à faire échapper tout le monde, ce qui ne sera pas forcément aisé! C'est là que Michel- l'enfant qu'ils ont aidé- peut les aider, connaissant bien le réseau d'égouts de la ville et connaissant assez de gamins des rues pour faire diversion.

La Fuite

Alors que les Personnages mettent leur plan en action en passant par les égouts, il semblerait qu'à la surface les idées de la Commune de Paris se soient propagées. Les habitants commencent à prendre les armes et à se révolter! Ils arriveront aux abords de la prison alors que cette dernière vient d'être prise d'assaut!
La suite est entièrement libre, suivant les choix des Personnages: soit il peuvent contribuer à la révolte naissante et se jeter sur les barricades, sachant que le lendemain la révolte sera réprimée dans le sang et sans ménagement- les prussiens commençant à libérer la ville que le 8 mars et les troupes françaises la reprenant que le 17 mars!-, soit ils sortent de la ville en compagnie des autres artistes au plus tôt, tout en essayant de réunir leur matériel qui leur fut confisqué. Hélas, la plupart- dont les chapiteaux- est détruit et il n'y a pas d'autres options que de se rendre à Paris pour en racheter. Au niveau des animaux, qui s'étaient échappés lors de l'arrestation, ils auront le plaisir de les rencontrer en chemin, aux alentours de la ville de Patay.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

A humankind who dares to atrophy everyone hour of every now has not discovered the value of life.

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Ana

8:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

We should be chary and perceptive in all the intelligence we give. We should be especially careful in giving opinion that we would not dream up of following ourselves. Most of all, we ought to refrain from giving counsel which we don't follow when it damages those who woo assume us at our word.

wilton

[url=http://wilton-34.webs.com/apps/blog/]wilton[/url]

3:09 PM  
Anonymous Anonyme said...

To be a adroit lenient being is to be enduring a make of openness to the mankind, an skill to trust unsure things beyond your own restrain, that can lead you to be shattered in very exceptional circumstances on which you were not to blame. That says something remarkably important thither the prerequisite of the principled life: that it is based on a trustworthiness in the unpredictable and on a willingness to be exposed; it's based on being more like a weed than like a jewel, something rather tenuous, but whose very precise attractiveness is inseparable from that fragility.

4:08 PM  

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