Et une balle entre les deux yeux!
Et oui, que serait un cirque sans un tireur d'élite, exerçant différents numéros de tirs les yeux bandés ou non. Et le Cirque des Brumes, bien entendu, n'est pas exempt de ce genre d'artiste, sauf qu'ici, il s'agit d'une femme, et plutôt ravissante.
Mesdames et Messieurs, laissez- moi vous présenter la meilleure gâchette de toutes les Amériques, la plus rapide et la plus précise, Lady Remington et sa fidèle Winchester!
Lady Remington, la Reine de la Winchester!
« De l'or, de l'or! ». Ces simples mots suffirent en 1848 à déplacer des milliers de personnes d'un bout à l'autre de la jeune Amérique. Les parents de la charmante Fiona McNamara en tout cas n'y résistèrent pas!
Arrivant de leur Irlande natale avec pour simple bagage leur fille de un an et un balluchon de quelques affaires, les McNamara débarquèrent à New York sans le sous. Ils misèrent d'abord sur la solidarité qui pouvait exister entre les immigrants irlandais dans cette ville tentaculaire, mais ils comprirent vite que les gangs et autres malfrats pullulaient en cet endroit. Alors, quand l'appel de l'or arriva à leurs oreilles, ils n'hésitèrent pas un instant, n'ayant rien à perdre. Ils dépensèrent leurs rares économies pour s'acheter un chariot bâché et quelques vivres, et ils s'enfoncèrent dans les terres en direction du Grand Ouest américain.
Mais hélas, leur précipitation leur avait fait oublier les dangers qu'ils avaient à encourir, comme les éléments, l'absence de routes et surtout, les natifs. Une nuit, alors qu'ils étaient tous endormis, les indiens se décidèrent à donner une bonne leçon à ceux qui décidaient de braver leur territoire. L'attaque fut brève et sanglante, Mr McNamara n'ayant même pas eu le temps de mettre sa main sur son fusil que son scalp triomphé déjà fièrement à la ceinture du chef des indiens. Effrayée et voyant ses parents se faire massacrer, ma petite Fiona se mit à courir à toute vitesse malgré ses trois ans, et elle réussit à se cacher dans un sous- bois. Elle assista à la scène, les yeux dans le vague et sans pousser le moindre cri. Une fois que les indiens avaient ramassés les différentes affaires qui les intéressaient et qu'ils repartirent, Fiona resta au même endroit, en position foetale, ne bougeant pas d'un cil.
Elle resta ainsi durant deux jours jusqu'à ce qu'un détachement de cavalerie passa dans les environs et vint constater le massacre. C'est alors qui l'a trouvèrent et l'emmenèrent avec eux dans leur fort. Le capitaine du fort en pris grand soin et, au bout de quelques mois, Fiona sembla sortir de sa léthargie et apprécier les attentions de son nouveau tuteur. Il décida alors de l'adopter et elle le suivit à travers tous l'Ouest américain.
Fiona devint très vite une très belle femme qui commençait à faire tourner les têtes de tous les soldats. Grande, élancée, de magnifiques yeux verts et une longue chevelure blonde, elle ne cessaient d'éconduire ses différents prétendants. Son « père », le Capitaine Harry Remington, en eu plus qu'assez et il décida alors d'apprendre à sa fille à se servir d'une arme. Fiona en devint très vite une experte, capable de viser une bouteille de scotch avec un fusil en portée extrême. Bien qu'on continuait à lui faire des avances, elles étaient désormais plus courtoises, et tout le monde admirait ses talents de tireur d'élite.
Mais la belle commençait à se sentir à l'étroit dans les différents forts où elle résidait et elle se décida un jour à aller demander à son père de pouvoir prendre ses libertés. C'est alors que ce dernier lui annonça qu'il devait se rendre de tout urgence à Boston. La guerre entre le Nord et le Sud- la guerre de Sécession- venait de commencer. Par peur pour elle, il ne souhaitait pas qu'elle le suive, et il décida de l'envoyer dans le la famille en Californie, à San Francisco.
De mauvaise grâce et attristée de savoir son père si loin, elle prit alors la diligence pour San Francisco. Une fois arrivée, elle s'aperçut qu'elle n'avait aucun envie de se rendre chez ses « cousins » et qu'elle avait un vieux compte à régler. Elle s'engagea au sein de l'armée en tant qu'éclaireuse des guerres indiennes, terrassant ces derniers sans aucun pitié. Elle abattait hommes, femmes et enfants avec la même facilité et sans aucun état d'âme. Tout du moins en surface, car elle revoyait la nuit ses victimes la hanter dans ses cauchemars. Afin de chasser ses images, elle se mit à boire. D'abord quelques verres, puis la consommation arriva à des niveaux catastrophiques. Dans ses pires journées, Fiona arrivait à enchaîner jusqu'à une dizaine de bouteille de Bourbon dans une journée! Ses supérieurs dans l'armée faisaient comme s'ils ne voyaient rien ,ne voulant en rien se séparer d'un élément aussi déterminer à l'extermination des natifs et doué d'une gâchette miraculeuse. Sa vie se partagea entre chasse à l'indien et beuverie solitaire dans les saloons durant quelques années, lorsque tout pris fin le jour où elle reçu un courrier venant de Washington. Son père avait trépassé à la bataille de Gettysburg. Étant la seule héritière, elle reçu en héritage un véritable pactole. Noyée de chagrin, alcoolique et hanté par de sombres cauchemars, elle décida de fuir tout ceci et elle pris le bateau en direction de l'Angleterre.
Elle vécu quelques années comme une grande dame à Londres, habillée de riches toilettes et cessant quelques temps l'alcool. Mais plus on chasse le naturel, plus vite il revient au galop! Alors qu'elle rentrait tard le soir du représentation théâtrale, elle s'aperçut qu'un cambrioleur s'était glissé chez elle. Elle le laissa partir, entra dans sa demeure, saisit sa winchester et, alors que le bougre se trouvait à trois cent bon mètres, elle l'abattit comme un chien. Le coup de feu alerta ce quartier calme de Londres et la police rappliqua aussi sec chez Lady Remington. On lui fit comprendre qu'on était prêt à tirer un trait sur son acte, considérant que les américains devaient avoir des moeurs particuliers au niveau des voleurs, à la seule condition qu'elle quitta le pays sur le champ. Fiona accepta, prépara ses bagages et se prépara à retourner dans l'Ouest Américain, le seul endroit où elle pensait encore avoir sa place. C'est alors qu'elle rencontra Mr Loyal, et ce dernier réussit à la convaincre de rejoindre le Cirque des Brumes et d'y interpréter un numéro de tir.
Cette belle femme blond au visage émacié couvert de couperoses dut à l'alcool et yeux verts injectés de sang n'est guère appréciée par les autres membres du Cirque. Presque continuellement saoule, elle devient très vite agressive et il n'est pas rare de la voir insulter la moindre personne osant lui adresser la parole. Lorsqu'elle n 'est pas en représentation, on peut facilement la trouver assise sur les marches de sa roulotte, buvant et fumant. Même les clowns en ont peur et ils n'osent pas l'approcher! Depuis que l'auguste lui a fait une farce et que, sans l'intervention personnelle de Mr Loyal, Fiona l'aurait écorché vive, ils n'osent même pas la regarder. Le seul avec qui elle semble s'entendre, c'est Chitahuk, le funambule indien, aussi alcoolique que la demoiselle. Ils semblent tous les deux parler longuement, l'air grave, mais personne n'a jamais eu l'audace de leur demander le sujet de leur discussion et encore moins d'y tendre l'oreille!
Mesdames et Messieurs, laissez- moi vous présenter la meilleure gâchette de toutes les Amériques, la plus rapide et la plus précise, Lady Remington et sa fidèle Winchester!
Lady Remington, la Reine de la Winchester!
« De l'or, de l'or! ». Ces simples mots suffirent en 1848 à déplacer des milliers de personnes d'un bout à l'autre de la jeune Amérique. Les parents de la charmante Fiona McNamara en tout cas n'y résistèrent pas!
Arrivant de leur Irlande natale avec pour simple bagage leur fille de un an et un balluchon de quelques affaires, les McNamara débarquèrent à New York sans le sous. Ils misèrent d'abord sur la solidarité qui pouvait exister entre les immigrants irlandais dans cette ville tentaculaire, mais ils comprirent vite que les gangs et autres malfrats pullulaient en cet endroit. Alors, quand l'appel de l'or arriva à leurs oreilles, ils n'hésitèrent pas un instant, n'ayant rien à perdre. Ils dépensèrent leurs rares économies pour s'acheter un chariot bâché et quelques vivres, et ils s'enfoncèrent dans les terres en direction du Grand Ouest américain.
Mais hélas, leur précipitation leur avait fait oublier les dangers qu'ils avaient à encourir, comme les éléments, l'absence de routes et surtout, les natifs. Une nuit, alors qu'ils étaient tous endormis, les indiens se décidèrent à donner une bonne leçon à ceux qui décidaient de braver leur territoire. L'attaque fut brève et sanglante, Mr McNamara n'ayant même pas eu le temps de mettre sa main sur son fusil que son scalp triomphé déjà fièrement à la ceinture du chef des indiens. Effrayée et voyant ses parents se faire massacrer, ma petite Fiona se mit à courir à toute vitesse malgré ses trois ans, et elle réussit à se cacher dans un sous- bois. Elle assista à la scène, les yeux dans le vague et sans pousser le moindre cri. Une fois que les indiens avaient ramassés les différentes affaires qui les intéressaient et qu'ils repartirent, Fiona resta au même endroit, en position foetale, ne bougeant pas d'un cil.
Elle resta ainsi durant deux jours jusqu'à ce qu'un détachement de cavalerie passa dans les environs et vint constater le massacre. C'est alors qui l'a trouvèrent et l'emmenèrent avec eux dans leur fort. Le capitaine du fort en pris grand soin et, au bout de quelques mois, Fiona sembla sortir de sa léthargie et apprécier les attentions de son nouveau tuteur. Il décida alors de l'adopter et elle le suivit à travers tous l'Ouest américain.
Fiona devint très vite une très belle femme qui commençait à faire tourner les têtes de tous les soldats. Grande, élancée, de magnifiques yeux verts et une longue chevelure blonde, elle ne cessaient d'éconduire ses différents prétendants. Son « père », le Capitaine Harry Remington, en eu plus qu'assez et il décida alors d'apprendre à sa fille à se servir d'une arme. Fiona en devint très vite une experte, capable de viser une bouteille de scotch avec un fusil en portée extrême. Bien qu'on continuait à lui faire des avances, elles étaient désormais plus courtoises, et tout le monde admirait ses talents de tireur d'élite.
Mais la belle commençait à se sentir à l'étroit dans les différents forts où elle résidait et elle se décida un jour à aller demander à son père de pouvoir prendre ses libertés. C'est alors que ce dernier lui annonça qu'il devait se rendre de tout urgence à Boston. La guerre entre le Nord et le Sud- la guerre de Sécession- venait de commencer. Par peur pour elle, il ne souhaitait pas qu'elle le suive, et il décida de l'envoyer dans le la famille en Californie, à San Francisco.
De mauvaise grâce et attristée de savoir son père si loin, elle prit alors la diligence pour San Francisco. Une fois arrivée, elle s'aperçut qu'elle n'avait aucun envie de se rendre chez ses « cousins » et qu'elle avait un vieux compte à régler. Elle s'engagea au sein de l'armée en tant qu'éclaireuse des guerres indiennes, terrassant ces derniers sans aucun pitié. Elle abattait hommes, femmes et enfants avec la même facilité et sans aucun état d'âme. Tout du moins en surface, car elle revoyait la nuit ses victimes la hanter dans ses cauchemars. Afin de chasser ses images, elle se mit à boire. D'abord quelques verres, puis la consommation arriva à des niveaux catastrophiques. Dans ses pires journées, Fiona arrivait à enchaîner jusqu'à une dizaine de bouteille de Bourbon dans une journée! Ses supérieurs dans l'armée faisaient comme s'ils ne voyaient rien ,ne voulant en rien se séparer d'un élément aussi déterminer à l'extermination des natifs et doué d'une gâchette miraculeuse. Sa vie se partagea entre chasse à l'indien et beuverie solitaire dans les saloons durant quelques années, lorsque tout pris fin le jour où elle reçu un courrier venant de Washington. Son père avait trépassé à la bataille de Gettysburg. Étant la seule héritière, elle reçu en héritage un véritable pactole. Noyée de chagrin, alcoolique et hanté par de sombres cauchemars, elle décida de fuir tout ceci et elle pris le bateau en direction de l'Angleterre.
Elle vécu quelques années comme une grande dame à Londres, habillée de riches toilettes et cessant quelques temps l'alcool. Mais plus on chasse le naturel, plus vite il revient au galop! Alors qu'elle rentrait tard le soir du représentation théâtrale, elle s'aperçut qu'un cambrioleur s'était glissé chez elle. Elle le laissa partir, entra dans sa demeure, saisit sa winchester et, alors que le bougre se trouvait à trois cent bon mètres, elle l'abattit comme un chien. Le coup de feu alerta ce quartier calme de Londres et la police rappliqua aussi sec chez Lady Remington. On lui fit comprendre qu'on était prêt à tirer un trait sur son acte, considérant que les américains devaient avoir des moeurs particuliers au niveau des voleurs, à la seule condition qu'elle quitta le pays sur le champ. Fiona accepta, prépara ses bagages et se prépara à retourner dans l'Ouest Américain, le seul endroit où elle pensait encore avoir sa place. C'est alors qu'elle rencontra Mr Loyal, et ce dernier réussit à la convaincre de rejoindre le Cirque des Brumes et d'y interpréter un numéro de tir.
Cette belle femme blond au visage émacié couvert de couperoses dut à l'alcool et yeux verts injectés de sang n'est guère appréciée par les autres membres du Cirque. Presque continuellement saoule, elle devient très vite agressive et il n'est pas rare de la voir insulter la moindre personne osant lui adresser la parole. Lorsqu'elle n 'est pas en représentation, on peut facilement la trouver assise sur les marches de sa roulotte, buvant et fumant. Même les clowns en ont peur et ils n'osent pas l'approcher! Depuis que l'auguste lui a fait une farce et que, sans l'intervention personnelle de Mr Loyal, Fiona l'aurait écorché vive, ils n'osent même pas la regarder. Le seul avec qui elle semble s'entendre, c'est Chitahuk, le funambule indien, aussi alcoolique que la demoiselle. Ils semblent tous les deux parler longuement, l'air grave, mais personne n'a jamais eu l'audace de leur demander le sujet de leur discussion et encore moins d'y tendre l'oreille!
2 Comments:
j'avais envie, juste pour le fun, dans un titre pareil, l'expression enfant de la balle prend tout son sens ;) lol
bonne continuation ! :-D
oups, c'était Pitche, j'ai "fourché" au clavier dans la dactylo de mon nom ;-)
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