Jounée une!
Et oui, la première journée de notre individu du XXième siècle qui se retrouve au sein de ce Cirque on ne sait comment (LOL ;)) et décide d'y raconter ses aventures par l'intermédiaire d'un journal intime (en fait, l'ouvrage de jeu que vous aurez entre vos mains dans un futur proche. Je ne voulais pas, à la base, publier sur le blog les nouvelles mais celle- ci ne vous apprendra pas de grand secret. En effet, elle est encore au stade inachevée, même si elle est bien avancée. Attention ,je ne l'ai point relu, donc à mon avis, elle doit être truffée de fautes en tout genre et d'un style excécrable... Mais bon, si vous êtes téméraires ou curieux, n'hésitez pas ;):)
Autre point important que je voulais vous précisez, c'est que je vais décaler l'époque dans laquelle le Cirque va évoluer. Et oui, il ne sera plus à la Belle- Epoque et en 1900, mais en pleine fin du Second Empire, de la Commune de Paris et de la guerre contre la Prusse et l'occupation de 1870- 1871. C'est une époque sombre, luxueuse et décadente, tout en constraste que je souhaite pousser à l'extrême (n'oublions pas que le Cirque évolue dans le Rêve- ou dans le Cauchemar- donc dans le reflet du monde à cette époque et non la réalité de cette époque). Je pense que cette époque rude fera un excellent contraste avec le Cirque qui est coloré, onirique, poétique et plein d'espoir. Bref, je ne connais pas trop cette époque, mais je commence à me documenter sérieusement en me procurant des ouvrages comme Histoire sociale de la france au XIXième Siècle, des ouvrages sur Napoléon III et son règne, mais aussi des Bandes- Déssinées comme celle excellente de Tardy sur cette époque, Le Cri du Peuple, qui m'aidera fortement pour le côté sombre et desespéré. Et oui, je tiens à rappeler que le Cirque est un univers onirique sombre, même s'il se veut optimiste.
Comme vous avez aussi pu le constater, vous pouvez désormais contempler la bannière du Cirque en haut du Blog. Je tiens à remercier Ilghorg une fois de plus pour son travail (surtout que je fus très exigeant avec lui).
Mais bon, je vous laisse découvrir cette nouvelle expérimentale et au style totalement affreux (je pense que je vais la retraviller au moins cinq ou six fois... Voir plus, je suis un éternel insatisfait...)
Jeudi 16 XX 1870
J'ouvre délicatement les yeux. Ma tête continue à me faire mal de manière effroyable: c'est comme si toute une chaîne de montage d'une usine Citroën avait tapé dessus au marteau. Malgré que ma tête tourne et que j'ai perdu tous mes repères, j'essaie tout de même de me relever de cette banquette inconfortable. Mais rien n'y fait. C'est comme si mes muscles étaient tétanisés et refusés l'ordre que mon cortex leur envoi. J'ai l'impression qu'il ne me reste plus que la manière forte, et je décide donc de me lever d'un bond, quel qu'en puisse être les conséquences. Concentrant toute mon énergie dans les muscles de mon dos, je me lève précipitamment et bang! J'avais déjà l'impression que ma tête était passée dans un rouleau- compresseur, j'ai maintenant la sensation qu'elle va exploser! Je n'ai pas perdu connaissance sur le choc, mais la douleur est extrême... Quelle idée de mettre une banquette superposée escamotable au dessus de ma couche et de la laisser rabattue alors qu'elle semble inoccupée?
Hurlant de douleur tel un enragé, les yeux fermés et les mains tenant ma tête, je m'extrais tout de même de la couche en m'avançant à tâtons. Sentant du bout des doigts une chaise, je décide de m'asseoir sur cette dernière jusqu'à ce que la douleur cesse. Au bout de quelques minutes qui m'ont semblé être une éternité, je ré ouvre les yeux et là, la douleur est encore plus grande que de me cogner mille fois la tête sur un lit! Ce n'était pas un rêve qui m'est arrivé, ou même un cauchemar: en fait, je ne serais départager aucun des deux dans cette situation. Ce qui est sûre par contre, c'est que je me trouve dans une roulotte en bois craquelé et commençant à pourrir, possédant quatre lits superposés escamotables crasseux recouverts de draps emplis de puces et autres vermines- dont un a bien failli me tuer, et une chaise où la paille commence à se faire rare sur laquelle je suis actuellement assis. Instinctivement, je me lève et me dirige vers deux bouts de tissus rouges totalement décolorés et effilochés qui semblent être des rideaux. Les écartant, je regarde au dehors. Le temps semble brumeux, maussade et vouloir recouvrir une plaine emplis de champs à perte de vue. Aucune habitation ou âme qui vive à l'horizon. Rien. Que des champs, et pas même un chemin!
La première question qui me vient à l'esprit est de savoir si je suis encore dans ce cirque de malheur. J'ai l'impression qu'à tout instant la vieille bohémienne de ce qui semble être hier, va débouler de dessous le lit avec ses cartes et encore m'embrouiller l'esprit avec ses notions de Destinée, ou alors ce grand bonhomme avec son chapeau haut de forme, sa veste de dompteur et ses bacchantes impressionnantes. Mais si ce dernier n'avait qu'un accoutrement étrange, cela irait encore! Mais en plus, il marche à grand pas et possède un ton et un sourire niais qui ne m'inspire guère confiance. Je préfère encore la Bohémienne, elle est plus directe pour vous pervertir la cervelle!
C'est alors que j'essayais de remettre dans l'ordre dans ma chevelure complètement décoiffée malgré l'absence d'un miroir et de défroisser mon t- shirt et mon jean, qu'arriva justement cet oiseau de malheur, déboulant dans la roulotte comme un forcené.
« Bien le Bonjour! » me lança- t'il d'une voix tonitruante qui faillit me percer les tympans. Posant les mains sur mes oreilles et lui lançant un regard noir, je l'observais des pieds à la tête puis, essayant de reprendre mon calme, je lui lançais: « Ouais, bien le bonjour si vous le dîtes.... Qu'est- ce que je fais ici? » Ce grand nigaud avec son chapeau haut de forme me sourit. Pas un sourire cynique ou emplis dédain- hélas car j'aurais tout de suite sût dans quel genre de traquenard j'étais tombé, mais un sourire qui semblait à la fois franc et sincère. Il n'avait nullement l'air d'être offusqué par mon comportement dédaigneux. Puis, de sa voix forte qu'il essaya de contenir dès qu'il s'aperçut que je plaquais mes mains sur mes oreilles, il me répondit: « Mais vous êtes ici au sein du Cirque des Brumes pardi! Et si vous êtes ici, c'est pour devenir un artiste, non? », puis, d'un air soucieux et en plaquant une main sur son menton, il lança: « Tout du moins, c'est que nous pensons tous ici... Si une personne se présente ici, c'est pour jouer un numéro au sein de la troupe! ».
Mon sang se mit alors à bouillir, et les paroles jaillirent de ma bouche tel des serpents: « Mais je n'ai jamais demandé à mettre les pieds dans ce satané Cirque! Comment sort- on de cet endroit de malheur? Répondez- moi! »
L'air tout à coup grave, Mr Loyal me regarda avec des yeux tristes et me répondit: « Mais si vous êtes ici, c'est parce que vous le voulez bien? Allons, nous avons tous un peu le cafard et le trac à nos débuts ici, mais vous allez vous y faire! »
Dans quel asile psychiatrique suis- je tombé? Je me retrouve en plein milieu d'un endroit et je ne sais comment et cet imbécile me parle de trac? Je me pinça la peau avec un force incroyable mais, face à la douleur qui me fait jaillir un cri et ma peau violacée à cet endroit, je suis à l'instant même que je n'étais hélas point en plein cauchemar, donc aucune opportunité de se réveiller et mettre fin à cette situation burlesque à l'extrême.
Puis, semblant se rappeler quelque chose, Mr Loyal me regarda avec ses yeux étonnés, ouvrit un placard et en sorti des vêtements. Les posant sur la table en face de moi, il me dit: « Nous n'allons pour laisser sortir dans cette accoutrement! Je vous ai donc fait préparer des vêtements! ».
J'observais avec attention les vêtements qu'il posa devant moi. Il s'y trouvait une vieille salopette bleu emplie de tâche de graisse et ayant une odeur nauséabonde, ressemblant à s'y méprendre à celle d'un animal sauvage, accompagnée d'une vieille paire de galoches toutes trouées. Face à l'odeur de cette salopette, je ne pus m'abstenir d'avoir un mouvement de recul et, fixant Loyal, je lui lança en pleine figure:
« Et vous voulez que je porte ça? Vous n'êtes pas sérieux tout de même! Vous l'avez trouvé où cette salopette, dans la cage au lion? ». Là, le grand homme parti dans un fou rire qui m'effraya au plus haut point. Je n'apprécie guère que l'on se moque de moi, et encore moins ouvertement. Ceci à tendance à me faire perdre mes moyens et confiance en moi.
« Certes non! » me répondit- il tout en continuant de rire, « Mais vous n'êtes pas très loin du compte! ».
Sa réponse énigmatique me laissa circonspect et, pour tacher de l'oublier, je me décidais à enfiler cette salopette odorante et ses vielles chaussures trouées. Le grand gaillard, lui, s'assit sur la chaise que je venais de libérer et m'observa tout ce temps là. Une fois revêtit de mon nouvel accoutrement, je repris mon courage et mon calme, et je me tentais de lui lancer: « Et puis- je faire un tour dans les environs m'acheter de nouveaux vêtements? » Et là, telle une tornade- comme si ma question avait provoquée chez lui cette précipitation- il ouvre la porte et me lance: « Mais nous verrons ça plus tard! Nous devons d'abord déterminer dans quel numéro vous allez évoluer au sein du Cirque et qui seront vos tuteurs! »
Puis, franchissant le pas de la porte, il descend les quelques marches à grande vitesse et marche avec de telles enjambées et une telle facilité qu'il me faut courir à ses côtés pour aller à son rythme! Bref, une scène des plus pittoresques, où j'ai l'impression d'être un caniche courant dans les pattes de son maître...
Alors que je m'essouffle à le suivre- le sport n'a jamais été mon truc- et que lui semble semble aller à une allure de promenade, j'observe attentivement le paysage autour de moi.
Autre point important que je voulais vous précisez, c'est que je vais décaler l'époque dans laquelle le Cirque va évoluer. Et oui, il ne sera plus à la Belle- Epoque et en 1900, mais en pleine fin du Second Empire, de la Commune de Paris et de la guerre contre la Prusse et l'occupation de 1870- 1871. C'est une époque sombre, luxueuse et décadente, tout en constraste que je souhaite pousser à l'extrême (n'oublions pas que le Cirque évolue dans le Rêve- ou dans le Cauchemar- donc dans le reflet du monde à cette époque et non la réalité de cette époque). Je pense que cette époque rude fera un excellent contraste avec le Cirque qui est coloré, onirique, poétique et plein d'espoir. Bref, je ne connais pas trop cette époque, mais je commence à me documenter sérieusement en me procurant des ouvrages comme Histoire sociale de la france au XIXième Siècle, des ouvrages sur Napoléon III et son règne, mais aussi des Bandes- Déssinées comme celle excellente de Tardy sur cette époque, Le Cri du Peuple, qui m'aidera fortement pour le côté sombre et desespéré. Et oui, je tiens à rappeler que le Cirque est un univers onirique sombre, même s'il se veut optimiste.
Comme vous avez aussi pu le constater, vous pouvez désormais contempler la bannière du Cirque en haut du Blog. Je tiens à remercier Ilghorg une fois de plus pour son travail (surtout que je fus très exigeant avec lui).
Mais bon, je vous laisse découvrir cette nouvelle expérimentale et au style totalement affreux (je pense que je vais la retraviller au moins cinq ou six fois... Voir plus, je suis un éternel insatisfait...)
Jeudi 16 XX 1870
J'ouvre délicatement les yeux. Ma tête continue à me faire mal de manière effroyable: c'est comme si toute une chaîne de montage d'une usine Citroën avait tapé dessus au marteau. Malgré que ma tête tourne et que j'ai perdu tous mes repères, j'essaie tout de même de me relever de cette banquette inconfortable. Mais rien n'y fait. C'est comme si mes muscles étaient tétanisés et refusés l'ordre que mon cortex leur envoi. J'ai l'impression qu'il ne me reste plus que la manière forte, et je décide donc de me lever d'un bond, quel qu'en puisse être les conséquences. Concentrant toute mon énergie dans les muscles de mon dos, je me lève précipitamment et bang! J'avais déjà l'impression que ma tête était passée dans un rouleau- compresseur, j'ai maintenant la sensation qu'elle va exploser! Je n'ai pas perdu connaissance sur le choc, mais la douleur est extrême... Quelle idée de mettre une banquette superposée escamotable au dessus de ma couche et de la laisser rabattue alors qu'elle semble inoccupée?
Hurlant de douleur tel un enragé, les yeux fermés et les mains tenant ma tête, je m'extrais tout de même de la couche en m'avançant à tâtons. Sentant du bout des doigts une chaise, je décide de m'asseoir sur cette dernière jusqu'à ce que la douleur cesse. Au bout de quelques minutes qui m'ont semblé être une éternité, je ré ouvre les yeux et là, la douleur est encore plus grande que de me cogner mille fois la tête sur un lit! Ce n'était pas un rêve qui m'est arrivé, ou même un cauchemar: en fait, je ne serais départager aucun des deux dans cette situation. Ce qui est sûre par contre, c'est que je me trouve dans une roulotte en bois craquelé et commençant à pourrir, possédant quatre lits superposés escamotables crasseux recouverts de draps emplis de puces et autres vermines- dont un a bien failli me tuer, et une chaise où la paille commence à se faire rare sur laquelle je suis actuellement assis. Instinctivement, je me lève et me dirige vers deux bouts de tissus rouges totalement décolorés et effilochés qui semblent être des rideaux. Les écartant, je regarde au dehors. Le temps semble brumeux, maussade et vouloir recouvrir une plaine emplis de champs à perte de vue. Aucune habitation ou âme qui vive à l'horizon. Rien. Que des champs, et pas même un chemin!
La première question qui me vient à l'esprit est de savoir si je suis encore dans ce cirque de malheur. J'ai l'impression qu'à tout instant la vieille bohémienne de ce qui semble être hier, va débouler de dessous le lit avec ses cartes et encore m'embrouiller l'esprit avec ses notions de Destinée, ou alors ce grand bonhomme avec son chapeau haut de forme, sa veste de dompteur et ses bacchantes impressionnantes. Mais si ce dernier n'avait qu'un accoutrement étrange, cela irait encore! Mais en plus, il marche à grand pas et possède un ton et un sourire niais qui ne m'inspire guère confiance. Je préfère encore la Bohémienne, elle est plus directe pour vous pervertir la cervelle!
C'est alors que j'essayais de remettre dans l'ordre dans ma chevelure complètement décoiffée malgré l'absence d'un miroir et de défroisser mon t- shirt et mon jean, qu'arriva justement cet oiseau de malheur, déboulant dans la roulotte comme un forcené.
« Bien le Bonjour! » me lança- t'il d'une voix tonitruante qui faillit me percer les tympans. Posant les mains sur mes oreilles et lui lançant un regard noir, je l'observais des pieds à la tête puis, essayant de reprendre mon calme, je lui lançais: « Ouais, bien le bonjour si vous le dîtes.... Qu'est- ce que je fais ici? » Ce grand nigaud avec son chapeau haut de forme me sourit. Pas un sourire cynique ou emplis dédain- hélas car j'aurais tout de suite sût dans quel genre de traquenard j'étais tombé, mais un sourire qui semblait à la fois franc et sincère. Il n'avait nullement l'air d'être offusqué par mon comportement dédaigneux. Puis, de sa voix forte qu'il essaya de contenir dès qu'il s'aperçut que je plaquais mes mains sur mes oreilles, il me répondit: « Mais vous êtes ici au sein du Cirque des Brumes pardi! Et si vous êtes ici, c'est pour devenir un artiste, non? », puis, d'un air soucieux et en plaquant une main sur son menton, il lança: « Tout du moins, c'est que nous pensons tous ici... Si une personne se présente ici, c'est pour jouer un numéro au sein de la troupe! ».
Mon sang se mit alors à bouillir, et les paroles jaillirent de ma bouche tel des serpents: « Mais je n'ai jamais demandé à mettre les pieds dans ce satané Cirque! Comment sort- on de cet endroit de malheur? Répondez- moi! »
L'air tout à coup grave, Mr Loyal me regarda avec des yeux tristes et me répondit: « Mais si vous êtes ici, c'est parce que vous le voulez bien? Allons, nous avons tous un peu le cafard et le trac à nos débuts ici, mais vous allez vous y faire! »
Dans quel asile psychiatrique suis- je tombé? Je me retrouve en plein milieu d'un endroit et je ne sais comment et cet imbécile me parle de trac? Je me pinça la peau avec un force incroyable mais, face à la douleur qui me fait jaillir un cri et ma peau violacée à cet endroit, je suis à l'instant même que je n'étais hélas point en plein cauchemar, donc aucune opportunité de se réveiller et mettre fin à cette situation burlesque à l'extrême.
Puis, semblant se rappeler quelque chose, Mr Loyal me regarda avec ses yeux étonnés, ouvrit un placard et en sorti des vêtements. Les posant sur la table en face de moi, il me dit: « Nous n'allons pour laisser sortir dans cette accoutrement! Je vous ai donc fait préparer des vêtements! ».
J'observais avec attention les vêtements qu'il posa devant moi. Il s'y trouvait une vieille salopette bleu emplie de tâche de graisse et ayant une odeur nauséabonde, ressemblant à s'y méprendre à celle d'un animal sauvage, accompagnée d'une vieille paire de galoches toutes trouées. Face à l'odeur de cette salopette, je ne pus m'abstenir d'avoir un mouvement de recul et, fixant Loyal, je lui lança en pleine figure:
« Et vous voulez que je porte ça? Vous n'êtes pas sérieux tout de même! Vous l'avez trouvé où cette salopette, dans la cage au lion? ». Là, le grand homme parti dans un fou rire qui m'effraya au plus haut point. Je n'apprécie guère que l'on se moque de moi, et encore moins ouvertement. Ceci à tendance à me faire perdre mes moyens et confiance en moi.
« Certes non! » me répondit- il tout en continuant de rire, « Mais vous n'êtes pas très loin du compte! ».
Sa réponse énigmatique me laissa circonspect et, pour tacher de l'oublier, je me décidais à enfiler cette salopette odorante et ses vielles chaussures trouées. Le grand gaillard, lui, s'assit sur la chaise que je venais de libérer et m'observa tout ce temps là. Une fois revêtit de mon nouvel accoutrement, je repris mon courage et mon calme, et je me tentais de lui lancer: « Et puis- je faire un tour dans les environs m'acheter de nouveaux vêtements? » Et là, telle une tornade- comme si ma question avait provoquée chez lui cette précipitation- il ouvre la porte et me lance: « Mais nous verrons ça plus tard! Nous devons d'abord déterminer dans quel numéro vous allez évoluer au sein du Cirque et qui seront vos tuteurs! »
Puis, franchissant le pas de la porte, il descend les quelques marches à grande vitesse et marche avec de telles enjambées et une telle facilité qu'il me faut courir à ses côtés pour aller à son rythme! Bref, une scène des plus pittoresques, où j'ai l'impression d'être un caniche courant dans les pattes de son maître...
Alors que je m'essouffle à le suivre- le sport n'a jamais été mon truc- et que lui semble semble aller à une allure de promenade, j'observe attentivement le paysage autour de moi.
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